tag:blogger.com,1999:blog-1959812649857718082024-03-05T19:53:01.998-08:00Perspectives Latino AméricainesPierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.comBlogger38125tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-73650867798168320982010-05-31T01:57:00.000-07:002010-05-31T02:03:21.871-07:00Victoire de la droite en Colombie.<div align="justify">Une élection présidentielle serrée en Colombie. C'était le scénario ésquissé par les dernières sondages. Une légère avantage s'annonçait pour Juan Manuel Santos, du Parti Social de l'Unité Nationale, sur Antanas Mockus, du Parti Vert (34% et 32% selon IPSOS Napoleón Franco; 35% et 34% pour l'Institut Datexco). Mais une fois décomptées les urnes une surprise s'est révélée. Santons a remporté plus de 46% alors que Mockus à peine a dépassé le 21%. Les sondages se sont-elles trompées? Les colombiens on décidé leur vote à la dernière minute? Le parti au pouvoir est parvenu à convaincre les sympathisants des verts à changer leur choix? Plusieurs questions qui demandent du recul pour être analysées. Les électeurs sont appelés le 20 juin pour décider le futur président. </div><div align="justify"><br />Empêché de se représenter pour un troisième mandant, le président. Álvaro Uribe a fait de Juan Manuel Santos son Dauphin. Née dans une riche famille à Bogotá, Santos fait ses études en économie et a occupé le poste de sous-directeur du périodique El Tiempo (le plus important du pays, contrôlé par la famille de l'actuel vice-président Francisco Santos Calderón). À partir des années 90 l'homme politique a occupé plusieurs portefeuilles du gouvernement national (Commerce extérieur en 1991, Finances en 2000). En 2006 il est chargé du Ministère de la Défense, ébranlé par les scandales des exécutions extra-judiciaires commis par l'armée et des faux guérilleros assassinés. Santos est aussi soupçonné de pactiser avec des groupes paramilitaires (une pratique largement connue par la classe politique colombienne). Malgré cela, le candidat de droit a pu remporter la victoire dans la plupart des provinces et grandes villes du pays.</div><div align="justify"><br />Philosophe et mathématicien, docteur Honoris Causa à l'Université Paris XIII, Antanas Mockus a été élu maire de Bogotá, de 1995 à 1998 et de 2001 à 2004. En ayant élaboré un discours basé dans l'étique et des slogans comme le changement des pistolets par des crayons (moins de violence et plus d'écoles) sa campagne a connu un grand essor. D'ailleurs il a investi dans les réseaux facebook et tuwitter pour s'approcher du public jeune et faire monter sa cote dans les sondages comme une vraie « vague verte ». Toutefois, en dépit du soutien apporté par Lucho Garzón et Enrique Peñalosa, anciens maires de la capitale, il n'a pas remporté la victoire à Bogotá. Finalement, le candidat vert, n'est arrivé en tête que dans la province de Putumayo et parmi les grandes villes à Tujna.</div><div align="justify"><br />De Surcroît, l'échiquier politique colombien semble avoir changé. Les partis traditionnels que durant plus de cinquante ans avaient partagé le pouvoir ont recueilli ensemble 10% des voix (6,14% pour Noemí Sanín du Parti Conservateur, et 4,37% pour Rafael pardo du Parti Libéral). </div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify">Sources:<br /><span style="font-size:85%;">Courrier international, planète presse.<br />Courrier international, « Antanas Mockus. Prof et un peu prophète ». Hebdo n°1021, mai 2010.<br />El País (Espagne), édition du 31/05/2010. « Santos gana con ventaja el primer asalto de las presidenciales colombianas ».<br />El Tiempo (Colombie), édition du 31/05/2010. « Juan Manuel Santos arrasó en la primera vuelta de las elecciones presidenciales y llamó a la unidad ».<br />Página/12 (Argentine), édition du 31/05/2010. « Santos ganó, pero irá a ballottage con Mockus ».<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAQQtRhL60nGHHM1CVYKvXYrbH-jrTu80igzMj2sMDAUZ6APBVCzy4laYelDgL25TiEDNWlwFahubNPFNLL2oDbeCBrv9FYst5h_3-l1NO4QoxnKdGBIsuS5w4Ew8x56dJZ5CoBCSIfeSw/s1600/R%C3%A9sultats+pr%C3%A9sidentielles.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 334px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5477356182582401138" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAQQtRhL60nGHHM1CVYKvXYrbH-jrTu80igzMj2sMDAUZ6APBVCzy4laYelDgL25TiEDNWlwFahubNPFNLL2oDbeCBrv9FYst5h_3-l1NO4QoxnKdGBIsuS5w4Ew8x56dJZ5CoBCSIfeSw/s400/R%C3%A9sultats+pr%C3%A9sidentielles.JPG" /></a></span></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-65115847558024492942010-04-29T02:08:00.000-07:002010-04-29T02:10:32.519-07:00Ciro Gomes ne sera pas candidat à la présidence<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiqDcblUMN_AVHBrnsLZo2sN7_UY4TI8UC8QLJLNqn2jrnL3KliN0_d6nY8ZeV0YOugpCBNNr1U-Tz5iqUozv2ZF3-tD01VOa5m-Xq_zMvipQVpctM0JJ0D10tBimvBilDuGGsCGXzevMc/s1600/psb-reuniao-AE-620.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 266px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5465484263877393522" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiqDcblUMN_AVHBrnsLZo2sN7_UY4TI8UC8QLJLNqn2jrnL3KliN0_d6nY8ZeV0YOugpCBNNr1U-Tz5iqUozv2ZF3-tD01VOa5m-Xq_zMvipQVpctM0JJ0D10tBimvBilDuGGsCGXzevMc/s400/psb-reuniao-AE-620.jpg" /></a><br /><div align="justify">Mardi 27 avril 2010, la commission exécutive nationale du Parti Socialiste Brésilien (PSB) a choisi de ne pas lancer une candidature propre pour la dispute présidentielle d'octobre. La décision a été prise par 20 votes contre 7, mais sous fortes de critiques. Le parti se serait soumis aux intérêts du Parti des Travailleurs (PT).Cette critique a d’ailleurs été relayée par la candidate du Parti Vert, Marina Silva, qui avait souligné que le manque d’offre électorale au premier tour risquait de constituer un élément fragilisant la démocratie brésilienne. Des rencontres entre leaders du PT et du PSB s'étaient intensifiées ces derniers jours pour parvenir à un accord autour du soutien des socialistes à Dilma Rousseff. L'alliance doit être formalisée le 17 mai.<br />Déjà candidat en 1998 et 2002, le député Ciro Gomes (CE) était pressenti comme le candidat naturel du PSB à la présidence de la République. Toutefois, à juger par les sondages d'opinion, sa candidature n'a pas du tout décollé. La courbe des intentions de vote qui lui a été attribuée a chuté de 20% (mars 2008) à 9% (avril 2010). Il avait notamment été dépassé par Marina Silva.<br />En dépit du mécontentement de Ciro, pour qui le parti a commis une « erreur tactique », le PSB essaie de garantir son quota de postes au pouvoir. L'alliance avec le PT lui permet de négocier et de se placer pour la dispute au gouvernement des États fédérés et au Sénat, tout en garantissant un partage plus favorable des portefeuilles ministériels en cas de victoire de Dilma.</div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:85%;">Sources:<br />O Globo, édition du 28/04/2010 « PSB anuncia que não terá candidato próprio à Presidência da República; Ciro diz que partido cometeu 'erro tático'».<br />Folha de São Paulo, édition du 28/04/2010 « Leia íntegra da nota do PSB sobre a retirada da pré-candidatura de Ciro ».</span></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-66362656372143466642010-04-26T00:46:00.000-07:002010-04-27T11:04:17.781-07:00Course présidentielle au Brésil: alliances et sondages<div align="justify"></div><div align="justify">Bien que la campagne électorale ne commence officiellement qu'en juin, l'arrière scène de la politique brésilienne connaît d'intenses mouvements. Depuis plusieurs mois les partis définissent leurs candidats, préparent les programmes, et articulent leurs alliances au niveau national et régional. Début avril de nombreux ministres, gouverneurs et maires de capitales désirant se présenter au prochain scrutin ont démissionné de leurs fonctions, ce qui inaugure une nouvelle phase en dessinant plus clairement les choix et les stratégies des principales forces politiques.<br /><br />L'anticipation des résultats, à la fois instrument indispensable de l'aide à la décision des équipes de campagne et une véritable obsession des mass medias, est offerte par des sondages désormais mensuellement publiés. Les données présentées dans le tableau ci-dessous illustrent une certaine stabilité de José Serra qui oscille entre 38% et 36% depuis mi-2009, bien qu'il ait atteint le maximum de 41%. Depuis longtemps, Serra était contraint par ses alliés à annoncer sa candidature, car on supposait que cela pourrait freiner la monté de la candidate opposante et améliorer son propre positionnement dans les sondages. Toutefois, Serra estimait qu'une présentation prématurée l'engagerait dans un débat public avec un président très populaire, sans produire de réels bénéfices électoraux. Début avril, entre les larmes, les critiques au gouvernement fédéral et la présentation du bilan de sa gestion, José Serra a laissé le poste de gouverneur de l'état le plus puissant du pays avec une cote de popularité de 55%. Le sondage d'avril, premier depuis l'officialisation de sa candidature (achevée le 10 avril) n'illustre pas d'altération significative dans les intentions de vote.</div><div align="justify"><br />D'autre, le ticket présidentiel du PSDB n'est toujours pas défini. Jusqu'à la fin 2009 on pressentait les gouverneurs Aécio Neves (Minas Gerais) et José Serra (São Paulo) comme les possibles pré-candidats. La candidature de José Serra à la présidence a finalement été acceptée. Pressenti pour être candidat à la vice-présidence, Aécio Neves manifeste toutefois sa préférence pour un poste de sénateur (pour lequel les risques de défaites sont moindres et le mandat est de huit ans…). Ainsi, le nom pour compléter la formule pourrait venir de son allié, le DEM, mais les obstacles ne sont moins remarquables. Premièrement, il lui manque des options viables au niveau de son personnel politique. Quoique le nom de José Arruda ait été évoqué, celui-ci a été exclu du jeu politique après le scandale de corruption au District Fédéral [1]. Quant au sénateur Marco Maciel (PE), ex-vice président de Fernando Henrique Cardoso, il pourrait attirer une mauvaise cote en facilitant la stratégie du PT à comparer les gestions de Lula et de FHC. Et finalement Cesar Maia (RJ) et Paulo Souto (BA) avancent d'autres projets politiques. Deuxièmement, le parti est fortement ébranlé par les scandales de corruption concernant José Arruda, et plus récemment la décision de la justice pour la cassation du mandat de Gilberto Kassab, soupçonné d'avoir reçu un financement illégal pour sa campagne du 2008[2]. En somme, l'actuel positionnement du DEM contraint énormément sa marge de négociation et sa capacité de pression sur son allié.</div><div align="justify"><br />Dans ce cadre incertain, un plan B est cours de s'esquisser. Une alternative serait le sénateur Tasso Jereissati (PSDB), entrepreneur et ancien gouverneur du Ceará (1987-1991 puis 1995-2002), qui pourrait faire un contrepoids à la base électorale du PT dans le Nordeste du pays. Plus récemment, certains dirigeants du parti ont discuté le nom de la sénatrice Marisa Serrano (MS), vice-présidente du PSDB, afin d'apporter un visage féminin au ticket. </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><br />Pendant ce temps, le PT avançait dans l'articulation de ses accords régionaux et la ministre Dilma Rousseff croissait dans les sondages d'intention de vote. La différence entre Dilma et Serra avait été proche de 30 points en mars 2009 et s'est réduite à seulement 4 points en mars 2010 (égalité technique) en allumant alors un signal d'alerte pour le PSDB. Ce resserrement se confirme en avril 2010. </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify">L'équipe de Dilma Rousseff travaille sur la construction et la diffusion de son image. Pour ce faire, l’ancienne Ministre de la Casa Civil (elle a démissionné de son poste début avril pour se consacrer pleinement à la campagne électorale) a pu bénéficier d’un appui total du Président Lula. Fin mars, le Tribunal Supérieur Electoral a même condamné Lula à une amende de 10.000 reais (plus de 4.000 euros) pour propagande électorale illicite. Possédant le profil technique d’expert’, Dilma n'a pas de réelle expérience électorale. Elle était jusqu’en 2008 encore peu connue du grand public. En revanche, son poste ministériel et la coordination du Programme d'Accélération de la Croissance (PAC) sont devenus une vitrine nationale: s’il y a un an avant seuls 53% des interviewés connaissaient la pré-candidate, 86% de la population sait dorénavant qui est Dilma (les chiffres sont de 96% pour José Serra, 92% pour Ciro Gomes et 56% Marina Silva). Une question fondamentale de ce scrutin est de savoir si le président Lula parviendra à transférer son capital politique pour faire élire sa successeuse. </div><p align="justify">L'enjeu est d'autant plus significatif que, en dépit de la crise internationale, l'approbation de son gouvernement est croissante depuis mars 2009, pour arriver à 76% lors du dernier sondage (voir données ci-dessous). À cet égard, 42% de l'échantillon du sondage affirme vouloir voter pour la candidate soutenue par Lula et 26% se déclarent indécis. L'un des défis du PT consiste encore à diffuser l'image de Dilma comme candidate liée à Lula, car seuls 59% des personnes interrogées déclarent savoir qu'elle est soutenue par le Président (pourcentage qui était de 52% en décembre 2009). D'ailleurs, c'est justement auprès de la population à plus faibles revenus et niveaux d'étude, un électorat plus propice à voter pour Lula, que Dilma est moins la connue (49%). Ce malgré une progression de 8 points depuis fin 2009. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 196px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5464366027543998450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGzCHmYjBxxztOnje_dk5M6b42SeRiqXaztWBwMRwiS7z94O51S06xijKhhUvpc3rYLTvADOnkufRAXS5N78vdP2WXhm3PFuN0D9ZQJjGPe5AP5IeOgzNaIYWxLZPJ60r9y2lXT3CLMSGI/s400/cote+Lula+2007+2010.JPG" />Les mouvements en arrière scène sont également très intenses pour composer le ticket présidentiel et désigner le candidat à la vice-présidence de Dilma. La stratégie des dirigeants du PT consiste à reproduire dans l'arène électorale l'alliance parlementaire avec le PMDB, ce qui impose un certain nombre d'obstacles à surmonter. Le PMDB a entériné son soutien au PT dès le premier tour pour l’élection présidentielle. Mais la proximité avec le PT était loin de faire l'unanimité au sein du PMDB, et trois lignes différentes s’étaient esquissées. La première, soutenue par Orestes Quércia (SP) et Jarbas Vasconcelos (PE), était favorable à une alliance avec le PSDB. Deuxièmement, un secteur n'écartait pas l'idée d'une candidature propre en suggérant le nom du gouverneur du Paraná Roberto Requião. Enfin, l'option de l'alliance autour de Dilma était défendue par des leaders importants comme José Sarney [3], président du Sénat, et Michel Temer, président de la Chambre de députés candidat le plus probable la vice-présidence. Quoiqu'une décision officielle ne soit pas annoncée avant la convention nationale en juin prochain, après la réélection de Temer à la présidence du parti, les doutes semblent depuis début février définitivement dissipés autour d'un ticket PT-PMDB. L'enjeu est désormais de trouver un nom fort pour que l'alliance soit la plus égalitaire possible, autrement dit, pour qu'elle garantisse un partage des postes le plus favorable possible au PMDB dans en ce qui concerne les portefeuilles ministériels et dans les entreprises publiques. Si le nom du président de la Banque Centrale, Henrique Meirelles, a été pressenti (il pourrait équilibrer la tendance plus à gauche de Dilma, en offrant des signales positifs au marché) c'est Michel Temer est le mieux positionné. Cette option s’est d’ailleurs confirmée le 3 avril, lorsque Henrique Meirelles a – tardivement – annoncé qu’il ne démissionnerait pas de son poste de président de la Banque Centrale et qu’il ne briguerait aucun poste électif en 2010. </p><div align="justify">De surcroît, à l'intérieur du PT des obstacles à un ticket PT/PMDB ne sont pas moins remarquables. L'enjeu ici est de rendre compatible la stratégie adoptée au niveau national et celle de chaque état fédéré qui doit élire aussi ces représentants en octobre. Puisque la loi électorale n'oblige pas la reproduction des alliances nationales (verticalização) les directions régionales des partis ont normalement la liberté de fixer leurs stratégies et d’établir leurs propres alliances. Cependant, Lula insiste sur les disputes locales qui ne doivent pas remettre en cause ni le projet national, ni la candidature de Dilma. C’est ainsi que dans le Rio Grande do Sul s’affronteront un candidat du PT (Tarso Genro) et un candidat du PMDB (José Fogaça), qui soutiendront tous les deux le ticket présidentiel Dilma/Temer.<br /></div><div align="justify">Le dernier grand engagement de Dilma à l'intérieur du gouvernement a été le lancement du programme « PAC 2 », dont elle a exposé les grandes lignes le 29 mars lors d'un événement organisé en présence de nombreux politiciens et entrepreneurs. L'objectif du gouvernement est de planifier des investissements aux services d'aménagement, notamment dans les bidonvilles, pour un montant d’un milliard de reais (400 million d'euros).<br /></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify">Par ailleurs, le nom de Ciro Gomes (PSB) qui avait été crédité comme le second mieux positionné en mars 2008 est en chute libre. Il ne comptait que 11% en mars et il finalement se fait dépasser en avril. Bien que dans un cadre d'égalité technique, le PSB semble s'incliner à l'abadon d'une candidature propre en faveur d'une alliance avec le PT. La candidature verte de Marina Silva est proposée dans les sondages depuis fin 2009 et mobilise autour de 8% de l'électorat. En plus, après annoncer sa filiation au PV et sa volonté à disputer à la présidence elle connaisse une médiatisation assez important. En comptant 10% en avril, Marina se place comme le troisième nom dans la course présidentielle, quoique encore loin des candidats en tête, mais suffisant pour faire réviser les plans de Ciro Gomes et du PSB. Enfin, la série présente aussi le nom de Heloísa Helena (PSOL) qui était pressentie pour participer à la compétition mais qui a finalement décidé de briguer un poste pour le Sénat. </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><br />Un dernier point à souligner est le niveau de rejet suscité par les pré-candidats. C’est-à-dire la part de la population déclarant ne vouloir voter dans aucun cas pour un candidat. Le taux de rejet de Serra est passé de 19% à 25% entre décembre 2009 et février 2010. Dans la même période, ceux de Ciro et Dilma progressent de 18% à 21% et celui de Marina Silva de 17% à 19%. Le rejet de Dilma est plus fort dans la région Sud-Est (27%) et parmi les groupes dont les revenus dépassent 10 salaires minimums (40%). Parmi les populations les plus scolarisées, le niveau de rejet de Dilma est de 33% contre 30% pour Serra. Au niveau régional, le candidat du PSDB a son plus fort taux de rejet dans le Nord-Est (28%). Au niveau sociologique, c’est étonnamment parmi les plus riches que le taux de rejet de Serra est le plus élevé (33%). Ce niveau élevé de rejet chez les plus aisés et plus scolarisés, malgré un léger avantage de Serra, pourrait-il indiquer un discrédit des propositions du PSDB, de la personnalité de Serra, voire des classes politiques de la part des élites économiques brésiliennes ?</div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 340px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5464367109381572114" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifYRv3hu9DsjRsB4yQSrFNynLavk7hL6olS2GS1T2N4T-qvC-jE8oVKvwyhn-jxjIphu5YfN4MuKm-RFw6GblMtvfolG1UsBJRGmfGvrGlOrbRcPlVwqjeHPxveKyauTHrFezmAEStaP9H/s400/sondages+2008+avril+2010.JPG" /> <div align="justify"><span style="font-size:85%;">[1] Fin novembre 2009, une affaire de corruption est devenue public, concernant le sommet du pouvoir du District Fédéral. Le nom du gouverneur José Arruda étant au centre du scandale (Voir OPALC, Affaires de corruption du Brésil contemporain. <a href="http://www.opalc.org/web/images/stories/Corruption.pdf">http://www.opalc.org/web/images/stories/Corruption.pdf</a>). Le 11 février il a été arrêté par la Justice et mis en garde à vue en raison de ses interférences dans les enquêtes (en essayent de corrompre les témoins de l'affaire). Malgré les mobilisations de la société civil et de l'opinion publique, la commission parlementaire qui s'occupe du cas n'a guère avancé et le procès d'impeachment du gouverneur n'a pas été voté, en raison des stratégies politiques adoptées par les alliés politiques du gouverneur. Cependant, une fois exclut du parti, Arruda a perdu son mandat lors d'une décision judiciaire, du 16 mars, en raison de sa dé-filiation partisane.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:85%;">[2] La décision a été suspendue lorsque Kassab a fait appel (le 21 février) mais le procureur régional électoral vient d'émettre un avis, le 30 mars, en recommandant la cassation du Maire.<br />O Globo 22/02/2010: Justiça eleitoral suspende cassação de mandato de Kassab.</span><span style="font-size:85%;"><br />Folha de São Paulo 30/03/2010: Procuradoria recomenda manutenção da cassação de Kassab. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:85%;">[3] Président du Sénat, Sarney est une pièce clé dans l'échiquier armé par le président Lula, soit dans l'arène parlementaire soit dans l'articulation de l'alliance avec le PT. Ce pragmatisme explique l'effort politique dépensé par Lula pour soutenir Sarney face aux dénonciations de corruption auxquelles il a fait face depuis fin 2009. Pour plus de détails voir: OPALC, Affaires de corruption au Brésil, op.cit.</span> </div><br /><div align="justify"><br /></div><br /><div align="justify"></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0U4MKxsAt35IPqgmp1t6gTwxqvwT2qT7fcxPoESQk6djFBo_uAzgf0V5qInR1G9ul9lJwyDhBGN5S6z6YJgZXpd2QbjW90tnmhaER_1FWd9_NL7mvzikSr5LGYGuscEJhK2OkElIfyzu7/s1600/sondages+2008+avril+2010.JPG"></a></p><br /><div align="justify"></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-53608051741757000382010-04-23T09:50:00.000-07:002010-04-23T10:04:48.855-07:00L'accord de Cochabamba<div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://cmpcc.files.wordpress.com/2010/04/logo-oficial-cmpp.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 316px; height: 151px;" src="http://cmpcc.files.wordpress.com/2010/04/logo-oficial-cmpp.jpg" alt="" border="0" /></a>
<br /></div>
<br /><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 11"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 11"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CROMAIN%7E1%5CCONFIG%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if !mso]><object classid="clsid:38481807-CA0E-42D2-BF39-B33AF135CC4D" id="ieooui"></object> <style> st1\:*{behavior:url(#ieooui) } </style> <![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 3.0cm 70.85pt 3.0cm; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tabla normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><b style=""><span style="" lang="FR">A l’initiative du président bolivien Evo Morales, la première Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de <st1:personname productid="la Terre Mère" st="on"><st1:personname productid="la Terre" st="on">la Terre</st1:personname> Mère</st1:personname> s’est tenue cette semaine à Cochabamba. Composée de plus de 20000 représentants de divers pays, cette rencontre se voulait un lieu de rassemblement alternatif aux négociations sur le changement climatique entreprises par l’Organisation des Nations Unies.</span></b></p><p class="MsoNormal">
<br /></p><p class="MsoNormal">
<br /><b style=""><span style="" lang="FR"> <span style=""> </span></span></b><span style="" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">Au lendemain de la fin de <st1:personname productid="la Conférence Mondiale" st="on"><st1:personname productid="la Conférence" st="on">la Conférence</st1:personname> Mondiale</st1:personname> des peuples sur le Changement Climatique et les Droits de <st1:personname productid="la Terre Mère" st="on"><st1:personname productid="la Terre" st="on">la Terre</st1:personname> Mère</st1:personname>, l’enthousiasme est de mise au sein de la délégation de participants. Si le sommet n’a eu que peu de couverture médiatique - en partie à cause des restrictions de vols dues au nuage de cendres en Europe - il a néanmoins permis d’afficher les ambitions d’une société civile internationale dynamique malgré sa relative exclusion de la conférence de Copenhague. <span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">
<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">Les revendications portées par les mouvements sociaux et les organisations environnementales ont abouti sur une série de mesures qui devraient être présentées par Evo Morales et Hugo Chávez lors de <st1:personname productid="la Conférence" st="on">la Conférence</st1:personname> des Parties sur le Changement Climatique (COP 16) qui aura lieu à Cancún en novembre prochain. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">Ainsi, l’accord de Cochabamba propose la création d’un tribunal international de justice climatique et environnementale dépendant du système des Nations Unies et ayant la compétence juridique de sanctionner Etats, multinationales et personnes physiques qui ne respecteraient pas les traités en vigueur. Deuxième proposition intéressante, la tenue d’un référendum mondial sur l’environnement le 22 avril 2011 - date symbolique puisque c’est le « Jour de <st1:personname productid="la Terre" st="on">la Terre</st1:personname> » - <span style=""> </span>qui consisterait en cinq questions sur le changement climatique et le système économique actuel. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">
<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">D’autre part, Evo Morales a manifesté sa volonté de créer une Alliance Mondiale des Peuples de <st1:personname productid="la Terre Mère" st="on"><st1:personname productid="la Terre" st="on">la Terre</st1:personname> Mère</st1:personname> qui regrouperait réseaux et organisations sociales. Ce rassemblement militerait pour un engagement des pays industrialisés à réduire leurs émissions de 50% par rapport aux niveaux de 1990, sur une augmentation de la température globale limitée à un degré et sur la reconnaissance des droits des réfugiés climatiques. En outre, « l'Accord des Peuples » projette la rédaction d’une Déclaration Universelle des Droits de <st1:personname productid="la Terre Mère" st="on"><st1:personname productid="la Terre" st="on">la Terre</st1:personname> Mère</st1:personname> dans laquelle seraient notamment garantis les droits à la vie, à l’eau et à l’air pur.
<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 11"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 11"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CROMAIN%7E1%5CCONFIG%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 3.0cm 70.85pt 3.0cm; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tabla normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--><span style=";font-family:";font-size:12pt;" lang="FR" >Enfin, si ce sommet avait pour principal objectif de démontrer aux décideurs des pays dits « développés » qu’il ne fallait ni mépriser ni oublier la voix des mouvements sociaux, il a également permis de faire état de l’émergence d’un nouveau paradigme où le peuple devient peu à peu le décideur à part entière dans la lutte contre le changement climatique. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 11"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 11"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CROMAIN%7E1%5CCONFIG%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} a:link, span.MsoHyperlink {color:blue; text-decoration:underline; text-underline:single;} a:visited, span.MsoHyperlinkFollowed {color:purple; text-decoration:underline; text-underline:single;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 3.0cm 70.85pt 3.0cm; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tabla normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR">Accord des peuples<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR"><a href="http://cmpcc.org/category/acuerdo-de-los-pueblos/">http://cmpcc.org/category/acuerdo-de-los-pueblos/</a><o:p></o:p></span></p>
<br /><span style="" lang="FR"><o:p></o:p></span><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <span style=";font-family:";font-size:12pt;" lang="FR" ><span style="font-size:100%;"></span><span style=""> </span></span>Romain Doleuxhttp://www.blogger.com/profile/03617884546778512828noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-55965695839508077292010-04-14T09:46:00.000-07:002010-04-14T10:11:53.833-07:00La Chine s'installe en Amérique Latine<div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><a href="http://www.actu-cci.com/uFiles/mag_article/article2063_image.jpg"><img style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 228px; CURSOR: hand; HEIGHT: 235px" alt="" src="http://www.actu-cci.com/uFiles/mag_article/article2063_image.jpg" border="0" /></a><strong> Selon les estimations de la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL), la Chine deviendrait l’un des principaux partenaires commerciaux du sous-continent américain d’ici à 2020. Ainsi, le géant asiatique supplanterait l’Union Européenne comme deuxième marché récepteur d’exportations latino-américaines</strong>.<br /><br /><br />Si la croissance des exportations de l’Amérique Latine vers les principaux marchés mondiaux se maintient à son niveau actuel, la Chine pourrait devenir le deuxième récepteur de flux commerciaux de la région, passant ainsi de 7,6 % du total des exportations en 2009 à 19,3% en 2020. L’Union Européenne, quant à elle, devrait se stabiliser aux alentours des 14% et devrait être dépassée par l’Empire du milieu dès 2015.<br /><br />En effet, l’économie de l’Amérique Latine devrait dépendre de plus en plus du marché chinois dans les prochaine années. Preuve de cette influence croissante, la CEPAL prévoit une chute constante des exportations de la région vers les Etats-Unis (38,6% du total des exportations latinos en 2009 pour 28,4% en 2020).<br /><br />Néanmoins, l’importance de la Chine varie beaucoup selon les pays. Ainsi, si le marché asiatique est prépondérant pour le Brésil, le Pérou, le Chili et l’Argentine, il ne représente que peu d’enjeu pour l’Amérique Centrale, à l’exception du Costa Rica. Dans le cas du Mexique, seul 1% de ses exportations se sont dirigées vers ce pays.<br /><br />Le Chili reste un partenaire commercial stratégique du géant asiatique avec 13% du total de ses exportations et 11% de ses importations. Autre donnée intéressante, le Paraguay est devenu un marché très lucratif avec 27% de ses importations provenant de Chine.<br /><br />Pour ce qui est des importations latino-américaines, la CEPAL réalise le même constat. La Chine devancera l’Europe en tant que deuxième région importatrice de biens en Amérique Latine au cours de la prochaine décennie. Le capital chinois pénètrera de manière exponentielle le sous-continent, tout comme le volume des appareils électroniques, du textile et de la machinerie.<br /><br />Cependant, la demande chinoise se concentre principalement sur les matières premières. L’Amérique du Sud est la principale bénéficiaire de ces échanges. Si elle n’a pas sombrée dans une crise économique insurmontable, c’est en partie dû à la croissance des exportations en hydrocarbures, aliments, métaux et minerais vers la Chine. De l'autre côté, le Costa Rica, le Mexique et le Salvador ont vendu de grandes quantités de produits manufacturés de haute technologie à l’Empire Céleste.<br /><br />Au cours des prochaines années, le sous-continent américain devrait diversifier ses exportations et améliorer le terme de ses échanges commerciaux avec la Chine. Etant donné la taille du marché chinois, un effort de coordination régionale devra être fait pour que l’Amérique Latine profite de l’incroyable dynamisme de l’économie asiatique.</div>Romain Doleuxhttp://www.blogger.com/profile/03617884546778512828noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-27138183980874162022010-04-11T04:35:00.000-07:002010-04-11T04:58:11.029-07:00Mémoires de la Dictature Argentine<div align="justify">Après 27 ans du retour à la démocratie, l'Argentine est encore en train d'esquisser les mémoires de la dernière dictature. Le thème est toujours sensible comme démontre les déclarations de l'ex-président Eduardo Duhalde (PJ) pour qui il fallait arrêter les poursuites judiciaires et oublier le passé pour reconstruire la cohésion sociale. Une propose difficile à accepter quand on se rappelle qu'au cours des huit ans du « processus », appellation à laquelle les militaires eux-mêmes se sont octroyée, plus de 30.000 personnes sont portées disparues. Les fractures et blessures restent toujours ouvertes dans la société.</div><p align="justify"><br />Un reportage paru ce dimanche (11/04) dans le quotidien <em>Página/12</em> lance un peu de lumière sur l'un des aspectes qui restent toujours ombreux dans cette histoire: le rôle de l'Église catholique. Entre documents et témoignes, le texte signé par le journaliste Horacio Verbitsky décrit la méfiance du haute clergé vis-à-vis aux prêtes qui se maillaient entre les villes populaires et que furent accusés d'être des guérilleros et hérétiques. Au sein de la fièvre anti-communiste, tout ce qui s'approche du peuple est classé subversive et menace le régime.<br /></p><div align="justify"></div><div align="justify"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 314px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5458844531465360114" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIr73NwXJ3ATAgZe9QA_WVV8-4r-iI0Azpa0Dd3NhKxUJAth3hRFd2_XATl8kd1Kw5R6GEeVNpD8L8xGUDodB7DhjZf2IYpqW73Fjj7gynopK01HobTwDIKbAXG6a7XdchZHeHaR0D94wG/s400/na05fo02.jpg" /></div><div align="justify"></div><div align="justify">Bien que la hiérarchie eût connaissance de la réelle activité des prêtes, qui n'avaient aucun rapport aux groupes de résistance armée, elle ne les a pas défendu comme avait été promu, et au contraire, a alimenté les soupçons des militaires. Enfin, mai 1976, les jésuites Francisco Jalics et Orlando Yorio, d'autres quatre catéchistes et deux de leurs époux ont été arrêtes, conduis à l'École de Mécanique Navale (ESMA) et torturés. Depuis cinq mois d'otage les deux jésuites ont été libérés, les autres ont disparu.<br /><br />En 1995, Jalics a publié une ouvrage, où il raconte son expérience: </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><em><span style="font-size:85%;">“mucha gente que sostenía convicciones políticas de extrema derecha veía con malos ojos nuestra presencia en las villas miseria. Interpretaban el hecho de que viviéramos allí como un apoyo a la guerrilla y se propusieron denunciarnos como terroristas. Nosotros sabíamos de dónde soplaba el viento y quién era responsable por estas calumnias. De modo que fui a hablar con la persona en cuestión y le expliqué que estaba jugando con nuestras vidas. El hombre me prometió que haría saber a los militares que no éramos terroristas. Por declaraciones posteriores de un oficial y treinta documentos a los que pude acceder más tarde pudimos comprobar sin lugar a dudas que este hombre no había cumplido su promesa sino que, por el contrario, había presentado una falsa denuncia ante los militares”. En otra parte del libro agrega que esa persona hizo “creíble la calumnia valiéndose de su autoridad” y “testificó ante los oficiales que nos secuestraron que habíamos trabajado en la escena de la acción terrorista. Poco antes yo le había manifestado a dicha persona que estaba jugando con nuestras vidas. Debió tener conciencia de que nos mandaba a una muerte segura con sus declaraciones”.</span></em></div><br /><br /><div align="justify">La personne en question, était le prête Jorge Bergoglio provincial de la Compagnie de Jésus entre 1973 et 1979 et actuel archevêque de Buenos Aires qui a nie toujours avoir contribué avec les militaires dans cet épisode.</div><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXfyDd-pUdx_La2cN5wvPIMC4d3xYUJ99wsvmrH7YjcwgDUV_bN5WUPflPJPH27hTIOnzDkNsfim0VgFwA1sF-ApQ345k7j9QM8XtLTL6xPrtXstIsOdVxGWpKak3-spLcuY70vHaSqUnr/s1600/cardenal.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 151px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5458844191187255618" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXfyDd-pUdx_La2cN5wvPIMC4d3xYUJ99wsvmrH7YjcwgDUV_bN5WUPflPJPH27hTIOnzDkNsfim0VgFwA1sF-ApQ345k7j9QM8XtLTL6xPrtXstIsOdVxGWpKak3-spLcuY70vHaSqUnr/s200/cardenal.jpg" /></a><br /><p>Voir les reportages complètes (en espagnol):<br /><em>Mentiras y calumnias:</em> <a href="http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-143710-2010-04-11.html">http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-143710-2010-04-11.html</a><br /><em>Operación cónclave:</em> <a href="http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-143711-2010-04-11.html">http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-143711-2010-04-11.html</a> </p>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-44256120507046505342010-03-25T10:36:00.000-07:002010-03-25T14:27:48.899-07:00La Révolution verte en Amérique Centrale<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5452680949148109730" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 265px; CURSOR: hand; HEIGHT: 273px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi89RufTbIrFuWrS9u0ptOsyqxNGrUvn7Vn1Z1a89ERkI7EGI5lEUvSABoE5nTZ3-2RRitNdzY57HhhMAJGbkHnawJuDUdQGVQi87NPN9VWomJGeZkfV4B6teidXmHzECESjC00Jeu37sCt/s320/mapa-emisiones-co2%5B1%5D.png" border="0" /><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;color:#000000;">Depuis la publication du Rapport Stern en octobre 2006, le débat sur le changement climatique a pris une nouvelle dimension. Ce papier, premier d’une longue série et écrit par un profane des thèses environnementalistes, a permis de sensibiliser les décideurs internationaux sur l’urgence de la situation. Selon le spécialiste de sa Majesté, un investissement de seulement 1% du PIB mondial serait suffisant pour contrecarrer les effets du réchauffement global sur l’économie.<br /><br />Si l’échec retentissant de la Conférence de Copenhague, fin 2009, a laissé flotter le doute sur un engagement politique fort des puissances occidentales, le résultat des dernières élections régionales en France démontre l’intérêt croissant que porte l’opinion publique sur ce sujet. Le retrait du projet de « taxe carbone » prouve ainsi le fossé qui se creuse entre une société civile soucieuse et une classe politique laxiste.<br /><br />Il est pourtant des régions où le dossier avance à grands pas. Preuve en est en Amérique Centrale où la Commission Economique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL) a lancé un vaste projet sur « l’économie du changement climatique ». Pourquoi choisir une telle région me direz-vous ? L’isthme centraméricain est le symbole du réchauffement climatique : près de 7% de la biodiversité du globe terrestre pour moins de 0,5% d’émissions de carbone</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-family:arial;color:#3366ff;">[1]</span></a><span style="font-family:arial;"><span style="color:#000000;">.</span> <span style="color:#000000;">De par sa position géographique et sa fragilité économique, l’Amérique Centrale est l’une des régions les plus vulnérables face aux désastres naturels. Depuis 1930, les experts ont recensé près de 250 évènements extrêmes, comprenez par-là ouragans, inondations, sécheresse et séismes. Le seul souvenir de l’ouragan Mitch en 1998, qui avait provoqué la disparition de plus de 10000 personnes du Mexique au Panama, permet de mieux appréhender le problème. Non seulement l’économie de ces pays est mise à mal par des phénomènes climatiques récurrents, mais surtout, la population subit de graves pertes matérielles et humaines, en majorité irréversibles. On estime qu’au cours des huit dernières années, le coût annuel des catastrophes liées au changement climatique s’élève à la somme faramineuse de 1875 millions de dollars.</span></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-family:arial;color:#000000;">[2]</span></a><span style="font-family:arial;color:#000000;"><br /><br />Le projet de la CEPAL est ambitieux : faire prendre conscience aux hommes politiques centraméricains de l’importance de l’enjeu de l’environnement pour le développement humain et économique de la région. Si le défi semble difficile à relever, la CEPAL part en terrain conquis. L’isthme centraméricain est l'un des pionniers en termes d’intégration des politiques environnementales. Depuis plus de 20 ans, la Comisión Centroamericana de Ambiente y Desarrollo (CCAD) et le Sistema de Integración CentroAmericano (SICA) s’efforcent de promouvoir le développement durable et l’internalisation des coûts environnementaux à l’économie centraméricaine. Le Costa Rica est sans doute le pays le plus avance sur ce sujet. En 1997, il est devenu le premier pays en développement à imposer une « taxe carbone » à ses concitoyens</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-family:arial;color:#000000;">[3]</span></a><span style="font-family:arial;color:#000000;">, et selon certaines sources, il sera le premier pays neutre en carbone d’ici à 2021</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-family:arial;color:#000000;">[4]</span></a><span style="font-family:arial;color:#000000;">. </span></div><br /><br /><p align="justify"><span style="font-family:arial;color:#000000;">Ainsi, l’Amérique Centrale est l’une des seules régions du monde à avoir adoptée une position commue à la Conférence de Copenhague sur le changement climatique.<br /><br />Les principales revendications de la position commune portaient sur :<br /><br />- la fixation d’une limite à l’augmentation de la température globale à 1,5°C,<br />- la réduction de 45% des émissions de dioxyde de carbone d’ici à 2020 et 95% d’ici à 2050,<br />- la responsabilité partagée mais différenciée sur le plan national et international,<br />- la mise en place d’une justice environnementale,<br />- la promotion d’une gouvernance qui permettre d’atteindre les Objectifs Du Millénaire,<br />- le financement, de la part des pays développés, de projets de lutte contre le changement climatique<br />- la promotion de l’initiative ERDD de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts.<br /><br />Cela n’empêche que les scénarios de la CEPAL et du Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC) sont peu encourageants. La température moyenne en Amérique Centrale devrait augmenter entre 1,8 et 5°C d’ici à 2099, les précipitations devraient diminuer de 9% sur la même période malgré des prévisions à la hausse des phénomènes pluvieux extrêmes. L’agriculture ne sera pas épargnée par les effets du changement climatique, le rendement de production des grains basiques (maïs, haricot rouge et riz) tendant à baisser de manière significative.<br /><br />La solution à ces inquiétudes repose aujourd’hui sur la réussite ou l’échec des futures négociations. Même si des progrès considérables ont été réalisés au cours des dernières années, les dirigeants centraméricains attendent un engagement fort de la part des membres du G8 lors la prochaine conférence sur le changement climatique qui se tiendra au Mexique. </span><span style="color:#000000;"><br /></p></span><br /><br /><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;color:#000000;"></span></div><span style="font-family:arial;color:#000000;">Pour plus d'informations, consultez le site de la CEPAL: </span><a href="http://www.eclac.org/mexico/cambioclimatico/index.html"><span style="font-family:arial;">http://www.eclac.org/mexico/cambioclimatico/index.html</span></a><span style="font-family:arial;"><br /><br /><br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-family:arial;">[1]</span></a><span style="font-family:arial;"> “La economía del cambio climático”, Presentación base, p.11, CEPAL, DFID, CCAD, México, Décembre 2009.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-family:arial;">[2]</span></a><span style="font-family:arial;"> “La economía del cambio climático”, Presentación base, p.10, CEPAL, DFID, CCAD, México, Décembre 2009.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-family:arial;">[3]</span></a><span style="font-family:arial;"> Discours de Jorge Rodríguez Quiros devant la XVème Conférence de la Convention Cadre de l’ONU sur le changement climatique, Copenhague, 18 décembre 2009.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-family:arial;">[4]</span></a><span style="font-family:arial;"> “Carbono neutral: polémica en Costa Rica”, BBC World, Gilberto Lopes, San José, 14 août 2009.</span>Romain Doleuxhttp://www.blogger.com/profile/03617884546778512828noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-28901194921486111252010-02-26T10:10:00.000-08:002010-02-26T10:17:03.978-08:00Journée Latino à Grenoble<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW85dhOkKvVYAZANQ0wbYmknv01-EzgI157YekTB5yCCwN0NHHsVBz7gmCy75BU1ClGM8QNTX-TYj7jO0GC6NGOMMAeg32qKI4UIN-A-jTkXCull-esBUKckDW3VdNLESfNHvz19KU6EVS/s1600-h/20080708102015_to_byblos_DG_PHO_AMB_Lac-Titicaca--Perou_20060808095225.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 280px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5442616974511418578" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW85dhOkKvVYAZANQ0wbYmknv01-EzgI157YekTB5yCCwN0NHHsVBz7gmCy75BU1ClGM8QNTX-TYj7jO0GC6NGOMMAeg32qKI4UIN-A-jTkXCull-esBUKckDW3VdNLESfNHvz19KU6EVS/s400/20080708102015_to_byblos_DG_PHO_AMB_Lac-Titicaca--Perou_20060808095225.jpg" /></a><br /><div align="justify"><br /><br />Les associations « <em>Dialogos con América Latina</em> » et « <em>La Monposina (association Franco-Colombienne)</em> » invitent à une<strong><span style="color:#3366ff;"> Journée Latino le jeudi 4 mars</span></strong> dans le cadre de la semaine des Arts, organisée par le Bureau des Arts de l'IEP de Grenoble.</div><br /><div><br /><strong><em><span style="color:#3366ff;">Programmation:</span></em></strong> </div><div align="justify"><br /><strong>15h:</strong> Présentation des voyages des membres de l'association. à travers de photos, vidéos et de son témoigne les étudiants proposent de raconter leurs expériences au Chili, Équateur et Venezuela. Lieu: IEP de Grenoble<br /></div><br /><div align="justify"><strong>18h:</strong> Projection du film « <em>Memoria de Saqueo</em> » (Fernando Pino Solanas, 2003) et débat sur l'actualité argentine. Invité: Dr. Charles Lancha, professeurs émérite à l'Université Stendhal.<br />Lieu: Amphi ARSH 2.<br /></div><br /><div align="justify"><strong>20h:</strong> Soirée Salsa. Avec cours d'initiation avec Andrea Puentes, professeur de salsa. Entrée 2€ avec une empanada gratuite.</div><br /><div></div><br /><div>Contact: Lisa Daoud </div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-85092164171937497522009-12-12T01:15:00.000-08:002009-12-12T01:23:05.482-08:00L’Argentine à l’heure de la justice pour les victimes de la dictature<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiICE7CMHBOBVp4zE16kySkl-BTtJ7GmcxobypCc6qs4HNNW8GlPvnkERMKTP8l3Zyso52q-iCvm5bblfu3JzSYVsJj8jW6mHG9Rco5f5k8vTvoskAqcpy3gIkDkBDKVDXVqIH9HNd-EW8/s1600-h/juicio_esma.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 251px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiICE7CMHBOBVp4zE16kySkl-BTtJ7GmcxobypCc6qs4HNNW8GlPvnkERMKTP8l3Zyso52q-iCvm5bblfu3JzSYVsJj8jW6mHG9Rco5f5k8vTvoskAqcpy3gIkDkBDKVDXVqIH9HNd-EW8/s320/juicio_esma.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5414276255336737554" border="0" /></a><br /><span style="font-weight: bold;">Vendredi s'est ouvert à Buenos Aires le procès de 19 ex-militaires et membres des forces de sécurité, durant la dernière dictature militaire (1976-1983), pour crimes de lèse humanité. </span><br /><span style="font-weight: bold;">Au même moment, à Córdoba, Luciano Benjamín Menéndez, chef de la répression dans la province entre 1975 et 1979, était condamné à la prison à perpétuité lors de son 3ème procès. </span><br /><span style="font-weight: bold;">Vingt-six ans après le procès de la junte militaire, l'Argentine rouvre ses plaies, pour enfin rendre justice à ses victimes et disparus, dans des procès historiques et attendus. </span><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;">Ouverture du procès des bourreaux de l'ESMA à Buenos Aires</span> <br /> Le Tribunal Fédéral n°5 de Buenos Aires, était pris d’assaut, ce vendredi matin, pour l’ouverture du premier grand procès de l’ESMA, l’Escuela Superior de Mécanica de la Armada. <br />L’ESMA fut le principal centre de détention clandestin, durant la dernière dictature, 5. 000 personnes y ont été emprisonnées, torturées et exécutées avant de disparaître dans « los vuelos de la muerte ». Seulement une centaine de détenus a survécue à l’horreur, certains témoigneront durant le procès. <br />Les familles des victimes et les associations de défense des Droits de l’Homme, s’étaient déplacées pour assister au jugement d’Alfredo Astiz (le tristement célèbre « ángel rubio de la muerte»), de Ricardo Cavallo et d’autres ex-militaires, policiers ou membres des forces de sécurité liés aux activités funestes de l’ESMA . <br />Ils sont jugés pour trois crimes de lèse humanité, la séquestration, la torture, et la disparition de 85 personnes, parmis lesquelles les fondatrices du mouvement des Madres de Plaza de Mayo : Mary Bianco, Esther de Careaga et Azucena Villaflor ; les religieuses françaises : Alice Domon et Leonie Duquet ; et le journaliste opposant au régime Rodolfo Walsh. <br />Le procureur ainsi que le Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, Luís Alem, ont requis la prison à perpétuité pour les accusés. Ces derniers sont arrivés devant le tribunal, entourés de leurs proches, sereins et provocateurs, en affirmant qu’ils ne peuvent être condamnés pour avoir obéi aux ordres et protégé le pays du terrorisme. <br /><br /><span style="font-weight: bold;">Condamnation de Luciano Benjamín Menéndez à Córdoba </span><br /> L’ex-général Luciano Benjamín Menéndez a été condamné hier, par le Tribunal Fédéral de Córdoba, à une peine de prison à vie pour les crimes de privation illégitime de liberté, tortures et homicides. <br />Cette sentence est l’aboutissement d’une procédure entamée dans les années 1980, à l’encontre des membres du département d’information de la police de Córdoba, autre centre de détention clandestin. Elle avait été stoppée par la promulgation des lois d’amnistie de Punto Final et d’Obediencia debida, en 1986 et 1987. <br />Celles-ci ont été déclarées inconstitutionnelles par la Cour Fédérale en Juin 2005, permettant la reprise du procès, et aujourd’hui, de rendre enfin justice aux victimes du régime militaire et à leurs familles. <br /><br /> <span style="font-weight: bold;">Ces procès historiques au-delà de l’exercice de la justice, représentent la fin de l’impunité pour les membres de la dernière dictature. Ils permettent la rupture de la loi du silence qui pèse sur le pays depuis de nombreuses années, et constituent une étape importante pour une réconciliation nationale qui reste difficile. </span><br /><br />Liens:<br /><a href="http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-136881-2009-12-12.html">http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-136881-2009-12-12.html </a><br /><a href="http://www.elpais.com/articulo/internacional/Argentina/juzga/horror/Escuela/Armada/elpepuint/20091212elpepiint_3/Tes">http://www.elpais.com/articulo/internacional/Argentina/juzga/horror/Escuela/Armada/elpepuint/20091212elpepiint_3/Tes</a><br /><br /><div style="text-align: right;">Pauline </div></div>Pierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-85743440170581762342009-12-05T02:30:00.000-08:002009-12-05T02:41:07.688-08:00Víctor Jara reçoit l'adieu du peuple chilien<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhwt3cTtZKpj-jc9oV8rxKzatRfXkqgBiY1oyJY7Sj6jgRf_hahFekIe1K3SUUr88qTdI4okT02_6fWptkmCirwvI5cK1qx0_9BkBsseV3Bs4aY0DBtQWupFAY4tuPWCrzipAffGQj_zRG/s1600-h/Victor_Jara.jpg"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 278px; FLOAT: right; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5411698605018970786" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhwt3cTtZKpj-jc9oV8rxKzatRfXkqgBiY1oyJY7Sj6jgRf_hahFekIe1K3SUUr88qTdI4okT02_6fWptkmCirwvI5cK1qx0_9BkBsseV3Bs4aY0DBtQWupFAY4tuPWCrzipAffGQj_zRG/s400/Victor_Jara.jpg" /></a><br /><br /><div align="justify"><br />Poète et musicien populaire, militante du parti communiste et engagé dans le gouvernement de l'Unité Populaire du président Salvador Allende, Víctor Jara fut arrêté par les militaires après le coup d'État de Augusto Pinochet. Enlevé au Stade National, il a été torturé, humilié, et finalement assassiné en septembre 1973. En pleine dictature, son épouse Joan Turner a dû faire l'enterrement, dans un cimetière de Santiago, en tout secret en raison de la ménace de la répression. Un seul ami était présent. </div><br /><div align="justify">Passés 36 ans de sa mort, les pompes funèbres et des hommages lui sont rendues. Artistes et ouvriers, paysans et étudiants, personnalités politiques comme la présidente Michelle Bachelet se furent présents. Musiciens populaires chantaient « Charagua » et « El Aparecido » pendant que les gens passaient par le cercueil pour faire son adieu: « <strong>Este funeral no es un funeral normal, sí es un acto de amor y duelo por todos nuestros muertos, y también la celebración de la vida de Víctor y de todos ellos. Se ha demostrado que Víctor vive en el corazón de su pueblo. Víctor está por aquí, con nosotros. Sus canciones ahora están cantadas por tantos jóvenes, tantos músicos. Víctor sigue aquí viviendo y luchando con nosotros para un mundo mejor</strong> » a prononcé son épouse. </div><div align="justify"> </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 335px; DISPLAY: block; HEIGHT: 210px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5411698730224019554" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQuZwQG68IN7gfUxqH843aC5UrV9JPdWxzfhI6gHZydLYNR3-AWMLnkkPEY016bhNh75UM-V7a9v65cbQKf5vCCdw54r-5wrLTbo4mL_ZAr3osDxaFvmYDbG0P86FlWafrxirPGaPyxgQ3/s400/jara.jpg" /><br /><div align="justify">La souffrance est devenu l'espoir. La mort a donné lieu au mythe. Un rituel que symbolise la mémoire de tous et toutes les disparus, chiliens et latino américains: échos du cri « Nunca más » de ces qui attendent encore pour la voix de la justice.</div><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-48163111747214677952009-12-04T04:17:00.000-08:002009-12-05T02:36:49.674-08:00Victoire de la gauche en Uruguay<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMq5nYQuInELE2QdlL-f02vC0Nyn9M9iW8cTCT-PoSxuV6VvCYu09QFgeE0pctOnK_mU1JLS_VMjivDw3h7bZ-hpNxOsKK15LjaTTTOm2dH1HtTUeyj4o4ozslOnD7pHZSg3oyCRaBR61z/s1600-h/Bnaderazo+dinal+de+cama%C3%B1a+viernes+27+nov+2009.gif"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 273px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5411356179509893346" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMq5nYQuInELE2QdlL-f02vC0Nyn9M9iW8cTCT-PoSxuV6VvCYu09QFgeE0pctOnK_mU1JLS_VMjivDw3h7bZ-hpNxOsKK15LjaTTTOm2dH1HtTUeyj4o4ozslOnD7pHZSg3oyCRaBR61z/s400/Bnaderazo+dinal+de+cama%C3%B1a+viernes+27+nov+2009.gif" /></a> <div><div align="justify">José Mujica a été élu dimanche 29 novembre 2009 Président de la République Orientale de l'Uruguay. Avec l'économiste Danilo Astori comme candidat à la vice-présidence, l'ex-guérillero tupamaro a remporté près de 53% des votes, devançant de presque 10 points son adversaire et ex-président Luis Alberto Lacalle (42,92%)</div><br /><div align="justify"><br />[données officielles publiées dans le quotidien La Repulica, édition du 30/11/2009 après le dépouillement de 96,27% des votes]. Le soutien du Parti Colorado (arrivé en troisième place lors du premier tour) n'a pas suffi au Parti National et depuis le jeudi 26 novembre l'avantage du Frente Amplio était souligné par les différents instituts de sondages. ceux-ci attribuaient entre 50 et 51% des votes à Mujica, contre une projection entre 41% et 45% pour Lacalle.</div></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-46564818575372139572009-11-16T10:32:00.000-08:002009-11-16T10:47:51.260-08:00Amérique latine, une nouvelle vision de la jeunesse<div style="text-align: justify;">
<br /></div><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 12"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 12"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CPJ%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><link rel="themeData" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CPJ%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_themedata.thmx"><link rel="colorSchemeMapping" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CPJ%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_colorschememapping.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:donotpromoteqf/> 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style="font-style: italic;" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi43LsSwrxsBGGJPDKC9NNCk7VdnxLGS8QkkhdmIJqKfjO5Kp-FCfFf-9py4K6qz92VJ8_k6-wPtgR-ePVMehikuWgA64PXUBjE0ITp7Fgt95QIwJuaWnL5cJJEtXAIww75qh6zHV5BUtI/s1600/Juventud+y+Cohesi%C3%B3n+Social.gif"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 176px; height: 260px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi43LsSwrxsBGGJPDKC9NNCk7VdnxLGS8QkkhdmIJqKfjO5Kp-FCfFf-9py4K6qz92VJ8_k6-wPtgR-ePVMehikuWgA64PXUBjE0ITp7Fgt95QIwJuaWnL5cJJEtXAIww75qh6zHV5BUtI/s320/Juventud+y+Cohesi%C3%B3n+Social.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404774046980421074" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;">Juventud</span> (OIJ), a publié un rapport sur la situation de la jeunesse latino-</span><span style="font-weight: bold;">américaine, intitulé : « <span style="font-style: italic;">Juventud y cohesión social en Iberoamérica : un modelo para armar </span>». Celui-ci étudie les liens entre la jeunesse et la cohésion sociale. Il est disponible sur le<a href="http://www.eclac.org/"> site internet de la CEPAL</a>. </span>
<br />
<br />La <span style="font-weight: bold;">question de la jeunesse et de son rôle dans la société, est particulièrement importante pour ce continent jeune</span>, qui comptera en 2010, 103 596 592 millions de jeunes entre 15 et 24 ans (chiffre de la CELADE, Sept. 2009).
<br />
<br />Or elle préoccupe toutes les sociétés, la France ne s'interroge t-elle pas sur son “identité nationale”? Il s'agit de savoir comment construire et assurer la cohésion sociale entre les membres d'une société. Qu'est ce qui constitue le “vivre ensemble”? Lui permet de fonctionner, ou au contraire, qu'est ce qui favorise une certaine désintégration sociale?
<br />
<br /><span style="font-weight: bold;">Cette étude propose des apports majeurs, concernant la perception des relations entre la jeunesse et la cohésion sociale. </span>
<br />
<br />Tout d'abord, elle s'intéresse à une catégorie particulière et souvent ignorée dans les rapports internationaux, alors même qu'elle représente l'avenir : la jeunesse. Ensuite, elle adopte un point de vue original, rompant avec les discours habituels concernant la pauvreté ou la violence juvénile. Puisqu'elle traite de la jeunesse sous l'angle de la cohésion sociale. Ainsi, l'étude présente la jeunesse comme composante essentielle de la cohésion sociale, et non comme péril pour cette dernière. Enfin, dans ce rapport la cohésion sociale est entendue dans une conception élargie, servant à définir les structures de socialisation et d'intégration : l'école, l'emploi, la protection sociale... ; mais aussi le sentiment d'appartenance à la communauté.
<br />
<br /> La première partie du rapport « <span style="font-style: italic;">Pobrezas y riesgos </span>», propose un panorama de la situation de la jeunesse latino-américaine.
<br />Elle recense les diverses formes de pauvreté qui touche cette catégorie de la population, la pauvreté économique, mais aussi les difficultés d’accès à l’éducation, à la santé ou au marché de l’emploi. Le rapport met également en évidence les différents facteurs d’exclusion sociale, étudiés en profondeur dans des chapitres dédiés, à la pauvreté économique et les inégalités, à la mortalité, à la maternité juvénile et ses conséquences en terme d’exclusion, associé au retard du continent concernant les droits reproductifs, et enfin à la violence. Ce chapitre a le mérite d’aborder la violence dans son ensemble, la violence juvénile mais aussi la violence entre jeunes et surtout les violences faîtes aux jeunes.
<br />
<br />La seconde et la troisième partie (« <span style="font-style: italic;">El desarollo de las capacidades » et « Generación de oportunidades</span> »), nous ont semblées particulièrement intéressantes car elles proposent des solutions à l’exclusion des jeunes, en adoptant un point de vue rare et plutôt positif, qui est de considérer la jeunesse comme un « capital humain » à valoriser et non comme un péril pour la société.
<br />
<br />Dans la seconde partie, l’accent est mis sur le rôle central de l’éducation dans le développement des capacités de la jeunesse, et d’autre part, sur les carences de systèmes éducatifs inégalitaires polarisés, en ce qui concerne la qualité et la couverture de l’enseignement. De plus, cette partie relève l’importance de l’accès aux nouveaux outils de communication (informatique, internet…), pour l’information.
<br />
<br />La troisième partie de l’étude, reprend les perspectives spatiales ou de l’âge sources d’exclusion pour valoriser les potentiels de la jeunesse, notamment pour l’insertion au marché du travail.
<br />
<br />Enfin, les quatrième et cinquième partie (« <span style="font-style: italic;">Juventud, familia y sentido de pertenencia » et « La institucionalidad y las políticas de juventud en la perspectiva de cohesión social </span>»), traitent plus directement du thème de la cohésion sociale au travers des relations entre les jeunes et deux structures de socialisation : la famille et les institutions. En ce qui concerne le cadre familial, la CEPAL observe les rapports intergénérationnels, les rapports de genre mais surtout interroge le ressenti et la perception des jeunes par rapport à la famille.
<br />
<br />Enfin, dans la dernière partie, consacrée aux institutions, l’apport de l’étude est de donner des pistes pour de nouvelles politiques en direction de la jeunesse, plus à l’écoute de ses besoins et influencées par l’objectif de cohésion sociale.
<br />
<br /><span style="font-weight: bold;">Ce rapport est donc novateur et digne d’intérêt, car il considère la jeunesse comme acteur central de la société et moteur de la cohésion sociale. </span>De plus, dans un travail riche de collecte de données ou de témoignages, il propose un panorama sur la situation actuelle de la jeunesse latino-américaine. Et pour conclure il ne se limite pas à une énumération des problèmes de violence ou d’exclusion sociale que rencontrent les jeunes, mais il imagine des solutions, « un modelo para armar », afin de changer la perception de cette jeunesse et les politiques qui lui sont destinées.
<br />
<br /><a href="http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/2/34372/Juventud_Cohesion_Social_CEPAL_OIJ.pdf">Téléchargez le rapport </a>(8Mb). Une <a href="http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/2/34372/Juventud_CohesionSocial_Sintesis.pdf">synthèse est également proposée</a>, ainsi que des versions en anglais ou en portugais.
<br /></div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal">
<br /></p><div style="text-align: right;">Pauline Ollier
<br /></div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=""><o:p></o:p></span></p> Pierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-83969795110303820872009-10-28T00:40:00.000-07:002009-11-03T03:57:42.444-08:00Résultats en Uruguay<div align="justify"><strong></strong></div><div align="justify"><strong>Ballotage.</strong> Finalement, le parti parti du président sortant Tabaré Vásquez, n'a pas réussi une victoire au premier tour, à l'exemple de ce qui est passé lors du scrutin 2004. En conséquence, il aura lieu un second tour le 29 novembre, entre le candidat José Mijica et Luis Alberto Lacalle, du Parti National qui a reçu l'appui du Parti Colorado, arrivé en troisième. </div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /><strong>Echec des référendums.</strong> Les deux proposes de changement constitutionnel, celle qui autoriserait le vote des résidents à l'étranger et celle de l'abrogation de la loi d'amnistie des militaires, ont été refusées en ayant obtenu 36,93% et 47,36% respectivement. Autant que le scrutin présidentiel, pour l'approbation des référendums il fallait une majorité de 50% des votes plus un.</div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><strong></strong></div><div align="justify"><strong></strong></div><div align="justify"><strong>Le nouveau Congres National. </strong>Les résultats officiels ne sont pas encore définitifs car la Corte Nacional Electoral doit conclure le compte des votos observados (près de 32 mil). Nonobstant, il est peu probable que ces votes puissent changer la configuration parlementaire.</div><div align="justify"><br />En ayant obtenu 47,49% des votes, le <strong><em>Frente Amplio</em></strong>, a garanti le maintien de la majorité au sénat (avec 16 banques) et aussi celle de l'assemblée où il a conquis 50 sièges de députés. Quoiqu'il ait arrivé en seconde place (28,94%), le <strong><em>Partido Nacional</em></strong> registre un recul de plus de 5% par rapport aux élections 2004, ce qui résulte un baisse dans sa représentation parlementaire. Il a perdu deux sièges au sénat et quatre à l'assemblée en comptant désormais 9 et 30 banques respectivement. Pour cette campagne, la droite a essayé une stratégie différente. En apportant un discours modéré et un programme politique pour se rassembler à une social démocratie, le <strong><em>Partido Colorado</em></strong> a réussi une progression de 6,5% dans son score, en comparaison avec le dernier scrutin. Le ticket composée par Pedro Bordaberry (fis du ex-dictateur Juan María Bordaberry) et le joueur de football Hugo de León a obtenu 16,9% des votes. Par conséquence, les colorados ont élu 5 sénateurs et 17 députés. Malgré les projections des enquêtes d'intention, le <strong><em>Partido Independiente</em></strong> n'a compté que 2,47% des votes. Si bien que ce score a suffit pour assurer une deuxième banque à l'assemblée, il ne permet pas la conquête de la siège au sénat qui a été envisagé lors que les sondages lui attribuaient 3%. Finalement en ayant emporté 0,67% des votes, <em><strong>l'Assemblea Popular</strong></em> n'a pas obtenu une représentation parlementaire.</div><br /><br /><div align="justify"></div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 250px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5397560467741062498" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiceqa0u3bQ-wDwuJVAAz1soq8AVE-f0jxj2YFPem4WV96jxZ24f4PsvDzBqp8-gW3poIm8_2p1mkXm4cz5SrgZpuXKW2WzA5RGPEuEhG88QI9ZB6yTAv9OzinXcSnIC1A9Cs9WhiFZ6N2x/s400/resultados.jpg" /><br /><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC1lTO5vhgQG0PS_jgG8swIrIBwAlgphM3fdIDUaF929klputKvtU887dtSzeRCF1lwyn6I3FhPrcnkvdbWPJtxeerbYBv1Xl5bszjT3AifvV51UVPSJafkvcUYtt0ha4y8Nz49dTkk4Az/s1600-h/resultados.jpg"></a></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-17228805542317905922009-10-26T09:30:00.000-07:002012-04-28T14:09:37.755-07:00La fiesta de Dudamel<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCp6tSvar6KL5YtriEZRXPzxb-jmP8narAffadapDN9Lqp1-vBMYF87og6tWfQoM0Vmjl9NaawGZ8zeCyRfegpa1NbV6Fbi3Nw_irKx_IV-DflEWsIWKa-eB01lpHFE8C7HsNAqNIS-LwF/s1600-h/dudamel.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5396948433388034514" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCp6tSvar6KL5YtriEZRXPzxb-jmP8narAffadapDN9Lqp1-vBMYF87og6tWfQoM0Vmjl9NaawGZ8zeCyRfegpa1NbV6Fbi3Nw_irKx_IV-DflEWsIWKa-eB01lpHFE8C7HsNAqNIS-LwF/s320/dudamel.jpg" style="cursor: hand; float: left; height: 303px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px;" /></a><br />
<div align="justify">
On n’aura jamais autant entendu parler espagnol à la salle Pleyel, où Gustavo Dudamel dirigeait ces 23 et 24 octobre l’Orchestre Simón Bolivar des Jeunes du Venezuela et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Ce sont plus de 200 musiciens qui ont interprété vendredi la Symphonie fantastique de Berlioz. Et autant pour bisser au rythme du Mambo de Bernstein, se lever de leurs chaises, danser avec leurs instruments et entraîner le public à lancer avec eux ce fameux « Mambo ! »<br />
<br />
<br />
Samedi, l’effectif était réduit à l’Orchestre Simón Bolivar seul, soit une bonne centaine de musiciens. S’il a eu autant de succès pour son Mambo que la veille, il a régalé le public de deux autres bis : la Danse n°4 du Ballet Estancia Malambo de l'Argentin Alberto Ginastera et la Marche de Radetzky de Johann Strauss père, connue pour clore le traditionnel concert du nouvel an de l’Orchestre Philharmonique de Vienne. Impossible de ne pas se sentir l’envie de battre des mains dans ce dernier bis, élan auquel le public de Pleyel, dirigé par la baguette même de Dudamel, n’a pas résisté, au gré des crescendo et decrescendo de l’orchestre. Une vraie fiesta où quelques notes de trompettes au moment où le public gagnait les sorties ont fait durer son plaisir et lui ont fait répondre quelques « Olé ! » </div>
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<br />
C’est certain, l’enthousiasme et la fougue de ce jeune chef d’orchestre galvanise autant le public que les orchestres. À 28 ans, il dirige depuis dix ans déjà l’Orchestre Simon Bolivar et vient de prendre la direction de l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles. Si, en 2007, il obtenait le Premio de la Latindad, il a reçu samedi l’insigne de Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres des mains de Frédéric Mitterrand.<br />
Autre récompensé, José Antonio Abreu a reçu l’insigne d’Officier de la Légion d’honneur en reconnaissance de son travail. En 1975, celui-ci fonde le Système national d’orchestres de jeunes et d’enfants au Venezuela, fondation d’État plus couramment appelée « le Sistema ». Ce réseau d'orchestre permet à quelque 265000 enfants de 2 à 20 ans de recevoir une éducation musicale poussée dans les bidonvilles du pays. Pour eux, la musique est un moyen d’ascension sociale, un espoir, d'où le slogan du Sistema "tocar y luchar" (jouer et lutter). Selon son fondateur, le Sistema est un programme d'insertion sociale très rapide et efficace parce qu'il gagne l'entourage de chaque enfant inscrit : parents, amis, voisins. C'est aussi un lieu d'apprentissage du travail en équipe, de la discipline, de la rigueur et de la concentration ; un lieu où les parents envoient volontiers leurs enfants, rassurés de les savoir au centre plutôt que dans la rue, à affronter la violence aveugle des gangs et d'autres dangers comme la drogue. Ce programme est aussi un moyen de leur faire parvenir les apports d’une musique considérée comme fermée au peuple pour qu’ils se l’approprient et l’enrichissent de leur propre culture. </div>
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Le résultat est là : le Sistema a été imité dans 25 pays et l'Organisation des États américains s'en est inspiré pour créer l'Orchestre des jeunes des Amériques. Quant à l'Orchestre Simon Bolivar, il est désormais reconnu internationalement et sa couleur particulière nous fait prendre conscience de ce que la culture latino-américaine peut apporter à notre musique occidentale. </div>
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Pour plus d’information sur le Sistema, un reportage sur Arte lundi 26 octobre à 22h15 à revoir pendant une semaine sur</div>
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<a href="http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2902066,scheduleId=2875614.html">http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2902066,scheduleId=2875614.html</a></div>
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Pour écouter le concert du 23 octobre, suivre ce lien : </div>
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<a href="http://liveweb.arte.tv/fr/video/Dudamel_dirige_le_Philharmonique_de_Radio_France_et_le_Bolivar_Youth_Orchestra/">http://liveweb.arte.tv/fr/video/Dudamel_dirige_le_Philharmonique_de_Radio_France_et_le_Bolivar_Youth_Orchestra/</a></div>
<a href="http://www.blogger.com/"></a>Louise Durettehttp://www.blogger.com/profile/11559530525981954951noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-27412876494366710792009-10-25T00:05:00.000-07:002009-10-25T00:18:19.348-07:00Présidentielles au Uruguay: derniers sondages<div align="justify"><br />Ce dimanche 25 octobre les uruguayens sont appelés aux urnes pour élire le successeur de Tabaré Vásquez, renouveler le Congrès national et également pour juger des projets de réforme constitutionnelle.</div><div align="justify"><br />L'élection concerne le poste la présidence de la République, le renouvellement du Congrès, 30 sénateurs et 99 députes, aussi que 5 membres de chaque Junte Électorale. L'élection présidentielle est gagnée par la majorité absolue (50% des voix plus 1, compte tenue les votes blancs et nuls) et dans le cas où aucun candidat ne l'atteint, au cours d'un second tour qui aura lieu le dimanche 29 novembre.</div><div align="justify"><br />En outre, les électeurs devront aussi s'exprimer sur deux projets de réforme de la Constitution dont l'approbation demande aussi la majorité absolue. Le premier propose des changements des règles électorales pour permettre le vote à l'étranger (à partir de 2014) et, le second concerne l'abrogation<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc">1</a> des entraves constitutionnelles pour l'investigation des crimes commis pendant la dictature militaire.</div><div align="justify"><br />Les sondages publiés par le quotidien El País<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc">2</a> présentent le cours des intentions de vote depuis septembre 2008. Ces donnés permettent d'observer un comportement assez stable pour tous les partis qui, malgré quelques petites variations, n'ont pas connu ni montées ni chutes abruptes. </div><div align="justify"><br />On peut en effet supposer un comportement électoral consolidé chez le publique uruguayen. Ainsi depuis un an, le Frente Amplio est annoncé en tête de la compétition, avec un taux d'intentions de 44% (en dépit d'une baisse à 40% enregistrée entre novembre 2008 et février 2009). Ensuite vient le Parti Nacional qui jusqu'en mai comptait 35% des intentions, avec un pic de 37% en juin pour finalement reculer à 31%. Le parti Colorado a toujours vécu une oscillation entre 8% et 10% pour arriver à 11% en octobre. Le Parti Independiente a été évalué à 1% jusqu'à juin et désormais on lui attribue 2%. Le pourcentage d'électeurs indécis et ceux qui disent vouloir voter blanc ou nul était de 13% en septembre 2008, a monté a 15% en décembre, s'est stabilisé à 12% à partir de mars pour tomber à 9% en juin et remonter légèrement à 11% en octobre.</div><div align="justify"><br />Le scenario fournit par les dernière sondages indique que probablement a décision du scrutin présidentiel aura lieu dans un deuxième tour. Toutefois, étant donné les estimatives de l'institut Interconsult selon lesquelles en plus des 6% des indécis il y a 10% des électeurs que peuvent changer leurs votes, une décision au premier tour n'est pas encore écartée.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 330px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5396431565621627394" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFZMFe-Q9iDcgM1558Q1wkMvXKgikGefCQtDqA6n1n34peY7U6GCNZHhmSUB_03cRvvs0twjqMyGf5tAUm2s275CZbwP5e5pnWy0zjcWXS40TbHitTem0xJ84a2b0nR8Dt2T14sjF5AEUK/s400/Encuestas+III+El+Pais+uy+22+oct+2009.JPG" /></div><div align="justify"><br />En somme, quelle que soit l'incertitude à l'égard d'une décision dans le premier au deuxième tour, une défaite du parti au pouvoir est peu envisageable. Mais il reste encore un enjeu important, la dispute des banques au Congrès. Puisque pour les législatives ne sont décomptés que les votes valides, le Frente Amplio pourrait remporter la majorité au Parlement, évitant une situation de cohabitation.</div><br /><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>Plus précisément, il s'agit de l'annulation des articles d'annulation des articles 1èr à 4ème de la loi 15.848 de caducidad de la pretension punitiva del Estado. Ce referendum est le résultat d'une forte mobilisation de la société civile qui a travers La Coordinadora Nacional por la Anulacion de la Ley de Caducidad a obtenu 340.043 signatures favorables a la convocation d'un plébiscite pour l'abrogation de la loi (ce qui est prévue dans la Constitution du pays).</div><div align="justify"><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">2</a>Le quotidien a mis en place un observatoire des sondages pour suivre les intentions de vote, le projet Encuesta de Encuestas (EdE) qui est dirigé pour la Facultad de Comunicación de la Universidad de Montevideo. Il présente dans son graphique une moyenne ponderé parmi les sondages de distincts instituts. </div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-9753199136621857732009-10-10T04:34:00.000-07:002009-10-10T04:38:52.230-07:00Medio Término en Argentina: un panorama de los comicios 2009<div align="justify"><br />Argentina fue a las urnas el pasado 28 de junio para renovar parte de sus legisladores. Un escrutinio de medio término en el cual algunas circunscripciones eligieron diputados provinciales y concejales municipales, aunque el principal enfoque estuvo en la renovación del Congreso de la Nación. Se puso en juego un tercio de las 72 bancas del Senado, cuya elección se hizo en ocho provincias mientras que las 127 sillas de diputados (la mitad de la Cámara baja) fueron disputadas entre todos los distritos. El hincapié del escrutinio estuvo, por lo tanto, en los <em>enjeux</em> nacionales, a nivel político, y económico.<br /></div><div align="justify">La economía argentina no logró, al igual que otros países emergentes, el desacople de la crisis internacional que se suponía posible, cuando la tendencia inflacionaria en la economía mundial y el alza de los <em>commodities</em> permitieran seguir su trayectoria de crecimiento. A partir del segundo semestre del 2008, pasó a ser afectada, fundamentalmente por dos mecanismos de transmisión: la caída de los precios de materias primas (o más bien un re-ajustamiento posterior a la fase especulativa) y la salida de grandes volúmenes de capitales, provocado principalmente por empresas transnacionales que inyectaban liquidez en sus matrices. A la fuerte expansión del PIB que se registraba desde 2003 se contrapone un crecimiento modesto del 2% en el primer trimestre del 2009 (con una proyección de 6,8% para este año). Los impactos son sentidos tanto en la caída de la producción y en el nivel de empleo, como en la recaudación fiscal de gobierno. El debate sobre las alternativas de desarrollo fue puesto en la orden del día y el manejo de la crisis se tornó una pieza clave en el tablero político argentino, por lo que la presidencia nacional adelantó las elecciones legislativas que según el código electoral están previstas para octubre.<br /></div><div align="justify">El gobierno de Cristina Kirchner se encuentra desgastado habiendo despendido un enorme capital político en la pugna con el sector rural que estalló en marzo del 2008. Fracasó en el intento de elevar los impuestos sobre la exportación de productos agrarios lo que fue obstaculizado por la resistencia de poderosos intereses clasistas representados por la Mesa de Enlace. A esto se acrecientan las estatizaciones de las aerolíneas argentinas y de las jubilaciones, fuertemente criticadas por parte de los empresarios y sus entidades representativas, que no tienen interés en una expansión del rol estatal en la economía. Finalmente, el gobierno abrió otro dossier, proponiendo una nueva ley regulatoria de los medios de comunicación pasando a enfrentar también la oposición del sector mediático. Al adelantar el escrutinio, la estrategia oficialista buscaba reducir los efectos electorales de la crisis, y fomentar en el conjunto de la sociedad “<em>un debate sobre el modelo del País</em>” proponiendo “<em>confrontar los modelos en pugna</em>”. La apuesta del gobierno consistía en someter su gestión a un plebiscito para reforzar su capital político a través de una victoria electoral (un voto de confianza).<br /></div><div align="justify">Proponemos en el presente dossier, una crónica del proceso electoral del 2009. En la primera sesión trazamos una sinopsis del escenario político, y sus principales evoluciones desde la redemocratización, lo que constatamos indispensable para la comprensión de la fluidez de los actores políticos y la dificultad de definir con claridad las fronteras partidarias. En la segunda sesión, presentaremos los actores centrales de la oferta política, sus estrategias en estos comicios y habremos de inducir algunas reflexiones sobre el efecto de posicionamiento con vistas a la disputa presidencial del 2011. En nuestras consideraciones finales, indagaremos sobre la nueva relación entre las fuerzas políticas que emerge de las urnas.<br /></div><div align="justify">Texto completo en PDF:</div><div align="justify"><a href="http://www.opalc.org/web/images/stories/WalterNique_ArgentinaOPALC.pdf">http://www.opalc.org/web/images/stories/WalterNique_ArgentinaOPALC.pdf</a></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-40437378015653658012009-10-10T04:33:00.001-07:002009-10-10T04:39:29.377-07:00Medio Término en Argentina: las bancas en juego<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTw-0Xko7K_tVLycubQdLVndOJJBaouYzZQeYDQUf1hCobPEMzBtHyT5xDtTttuKOLskZh8fxanIShyO58m3Y9it8OB6aShFr-A6Idgu2wCagWUzd3OiOLTuS745U4VW7cZnO18yTzW7Cm/s1600-h/Senado+el+clarin+28+junio+2009.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 299px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390933217339851762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTw-0Xko7K_tVLycubQdLVndOJJBaouYzZQeYDQUf1hCobPEMzBtHyT5xDtTttuKOLskZh8fxanIShyO58m3Y9it8OB6aShFr-A6Idgu2wCagWUzd3OiOLTuS745U4VW7cZnO18yTzW7Cm/s400/Senado+el+clarin+28+junio+2009.jpg" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoigxkl1niC4Zrlxm9JJbSbL58OcP4v8lQBdN4HMVHaVzS5RM8kLNVQCjcZgi-_IwysBYdIgl1BKT6x2ZNlZdu-O6LugoWWu66oe6XbvaQNDWnvcc_n1UTX3FU_-ngA8zoIpSDXllHQ1Fm/s1600-h/Camara+el+clarin+28+junio+2009.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 340px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390933210550912674" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoigxkl1niC4Zrlxm9JJbSbL58OcP4v8lQBdN4HMVHaVzS5RM8kLNVQCjcZgi-_IwysBYdIgl1BKT6x2ZNlZdu-O6LugoWWu66oe6XbvaQNDWnvcc_n1UTX3FU_-ngA8zoIpSDXllHQ1Fm/s400/Camara+el+clarin+28+junio+2009.jpg" /></a><br /><br /><div></div></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-81791310736466867622009-10-10T04:18:00.000-07:002009-10-10T04:40:29.996-07:00Medio Término en Argentina: principales resultados<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOFC7mH6XNTcus-8RSeX-JUsIhhNhep1WG549wVCCDaqnN6pufz-3rzNYsSKeUfAX_KpRbPPqNQ9Tf9Z3hyyqXrSrd9kFWFGj2CU4benFY1xfTquD2StTwRKHmePC5H2h0ABJ7DWvibff6/s1600-h/Resultats+Capital+Bs+As.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 345px; DISPLAY: block; HEIGHT: 259px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390932519965222322" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOFC7mH6XNTcus-8RSeX-JUsIhhNhep1WG549wVCCDaqnN6pufz-3rzNYsSKeUfAX_KpRbPPqNQ9Tf9Z3hyyqXrSrd9kFWFGj2CU4benFY1xfTquD2StTwRKHmePC5H2h0ABJ7DWvibff6/s400/Resultats+Capital+Bs+As.jpg" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB3KgbEmr-6JRj_YFmf-GY2BJUQTAsEWF6klRNKthJ3RUYu51DFXvajlGwu062mojA2OrORJmo87qvpa35X_3nZzQ9HXKLTlqEM8kIwMzc76-XQQsw-2Twqgiw2neitu2kJTiqJtAExgrk/s1600-h/Resultats+Province+Bs+As.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 222px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390932513138720610" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB3KgbEmr-6JRj_YFmf-GY2BJUQTAsEWF6klRNKthJ3RUYu51DFXvajlGwu062mojA2OrORJmo87qvpa35X_3nZzQ9HXKLTlqEM8kIwMzc76-XQQsw-2Twqgiw2neitu2kJTiqJtAExgrk/s400/Resultats+Province+Bs+As.jpg" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDaNdMcCudRAk7e2apPwDbeehyphenhyphenXXs4VH6vZb2iUm9gTySP3DDfddhaUAIkAdNVQEAcH_LACUP-O7CQvnm70Qy22mUP5jm_glEUzzjgwdQMwSxvOB1XGRUBeZtZJIQXBPSrUda3DFYuL8ps/s1600-h/Resultats+Sta+Fe.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 345px; DISPLAY: block; HEIGHT: 259px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390932508637139506" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDaNdMcCudRAk7e2apPwDbeehyphenhyphenXXs4VH6vZb2iUm9gTySP3DDfddhaUAIkAdNVQEAcH_LACUP-O7CQvnm70Qy22mUP5jm_glEUzzjgwdQMwSxvOB1XGRUBeZtZJIQXBPSrUda3DFYuL8ps/s400/Resultats+Sta+Fe.jpg" /></a><br /><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk3034R7nxXMiIDbSpVhTKmWqSmkrXUMKsBmBd6EkZ_h1ubrjw9Y7t6R3slT7Y-VbRCIZe0N5vkaGrQc5oELo3tsrauVLBr-MQQlA5aeavfX5yA0r7XqRq-DliLwxLUDQx1-MAYexcpJ-_/s1600-h/Resultats+Cordoba.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 345px; DISPLAY: block; HEIGHT: 259px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390932500767887026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk3034R7nxXMiIDbSpVhTKmWqSmkrXUMKsBmBd6EkZ_h1ubrjw9Y7t6R3slT7Y-VbRCIZe0N5vkaGrQc5oELo3tsrauVLBr-MQQlA5aeavfX5yA0r7XqRq-DliLwxLUDQx1-MAYexcpJ-_/s400/Resultats+Cordoba.jpg" /></a><br /><br /><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWOTGpGLosFbeiUhPzxZH4rikSXVNKuLkjNnQlIM05R5qsszjYL61wO8lTmz2pY8v1xwLcbtCtVhihiwWGlKxH6cen0ceh_qHmi71yiCulSW55offKt3GrO2QNhoE6qaB90qcW04Sdz5Ju/s1600-h/Resultats+Mendonza.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 345px; DISPLAY: block; HEIGHT: 259px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390932496193061090" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWOTGpGLosFbeiUhPzxZH4rikSXVNKuLkjNnQlIM05R5qsszjYL61wO8lTmz2pY8v1xwLcbtCtVhihiwWGlKxH6cen0ceh_qHmi71yiCulSW55offKt3GrO2QNhoE6qaB90qcW04Sdz5Ju/s400/Resultats+Mendonza.jpg" /></a> </div></div></div></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-50298286155467758002009-06-08T16:07:00.000-07:002010-03-09T08:59:13.960-08:00Patriot Act bolivien ?<div style="text-align: justify;">Les débats (affrontements ?) les plus récents en Bolivie portent sur la nouvelle dénomination de l’Etat bolivien. D’un <a href="http://www.analitica.com/va/internacionales/opinion/2200184.asp" mce_href="http://www.analitica.com/va/internacionales/opinion/2200184.asp">côté</a> comme de l’<a href="http://bo.globedia.com/bolivia-plurinacional-comunitariohttp:/bo.globedia.com/bolivia-plurinacional-comunitario" mce_href="http://bo.globedia.com/bolivia-plurinacional-comunitariohttp:/bo.globedia.com/bolivia-plurinacional-comunitario">autre</a>, on commente largement le fait que le pays ne soit officiellement plus une République (ce qu’elle était depuis 200 ans) mais un <a href="http://www.opinion.com.bo/Portal.html?CodNot=64756&CodSec=8http://www.opinion.com.bo/Portal.html?CodNot=64756&CodSec=8" mce_href="http://www.opinion.com.bo/Portal.html?CodNot=64756&CodSec=8http://www.opinion.com.bo/Portal.html?CodNot=64756&CodSec=8">Etat Plurinational</a>. Le changement de dénomination reflète les transformations actuelles du cadre juridique et institutionnel bolivien, au-delà du vote d’une nouvelle constitution. De fait, la vie politique bolivienne est aujourd'hui caractérisée par certaines de mesures contraire à la notion d’Etat de droit. Court résumé de 3 décisions récentes emblématiques du difficile contexte actuel :</div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAlJyUJN65v9_56MjyBegIacT_OD8KrJDRXu4cQWb-jvjPKgwJKpCtCRIDGYbWJ7Foe8FmQGze2LJS43_wbbI2SVELwjMXIFmR8KENmMbn__fpgDiU1tDWyW2ZCCU5MFNPsDVBfkWal1Q/s1600-h/image424.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 218px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAlJyUJN65v9_56MjyBegIacT_OD8KrJDRXu4cQWb-jvjPKgwJKpCtCRIDGYbWJ7Foe8FmQGze2LJS43_wbbI2SVELwjMXIFmR8KENmMbn__fpgDiU1tDWyW2ZCCU5MFNPsDVBfkWal1Q/s320/image424.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5345097802330739538" border="0" /></a></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;">Le 20 mai 2009, le président Evo Morales a approuvé le <b>Décret Suprême n°0138</b>, suscitant aujourd'hui de très nombreux débats. Selon ses opposants, <b>le décret signe la fin de la présomption d’innocence pour les « terroristes »</b>. De fait, le texte fait écho à un climat délétère, <a href="http://perspectiveslatinos.blogspot.com/2009/05/terrorisme.html" mce_href="http://perspectiveslatinos.blogspot.com/2009/05/terrorisme.html">comme je l’ai signalé dans un précédent billet</a>, suite à un attentat contre un clerc important de Santa Cruz. La vie politique bolivienne étant constamment égayée par de nouveaux évènement internes (que ce soit suite à une déclaration d'un membre du gouvernement ou aux agissements de la diverses oppositions), le terrorisme « cruceño » a depuis été relégué au second plan.<br /></p><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;">Néanmoins, le décret 0138 est surement le coup le plus dur porté à l’opposition de Santa Cruz. De fait, <b>toute personne soupçonnée d’être terroriste ou d’avoir des liens avec les terroristes se verra immédiatement confisquer l’ensemble de ses biens et valeurs</b>. Aucun jugement n’aura besoin d’être rendu pour l’application de la mesure.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;">Evo Morales a appuyé son argumentaire sur la nécessité de <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_acaba_con_la_presuncion_-14039.html" mce_href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_acaba_con_la_presuncion_-14039.html">condamner les traitres à la patrie ayant tenté de diviser le pays</a>. Au-delà de l’attentat ayant engendré le décret,<b> </b>chaque citoyen bolivien est dorénavant potentiellement sujet à la confiscation de tous ses biens, selon le libre discrédit de le « fiscal » (personne chargée de mener l’enquête). Le problème étant, comme on l'a dit précédemment que Marcelo Soza, le « fiscal » aujourd’hui en charge de l’enquête sur le terrorisme, est sous le coup de <a href="http://www.elmundo.com.bo/Secundarianew.asp?edicion=08/05/2009&Tipo=Politica&Cod=8169" mce_href="http://www.elmundo.com.bo/Secundarianew.asp?edicion=08/05/2009&Tipo=Politica&Cod=8169">6 chefs d’accusation</a>.</p><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;"><br />La rhétorique gouvernementale et l’atteinte potentielle portée aux libertés boliviennes ont soulevé un tollé au sein de l’opposition. Le président du Sénat, Oscar Ortiz, a parlé de <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_acaba_con_la_presuncion_-14039.html" mce_href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_acaba_con_la_presuncion_-14039.html">terrorisme d’Etat</a>. Certains médias <a href="http://www.la-razon.com/versiones/20090524_006737/nota_246_817097.htm" mce_href="http://www.la-razon.com/versiones/20090524_006737/nota_246_817097.htm">ont pour leur part parlé</a> de « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriot_Act" mce_href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriot_Act">Patriot Act</a> Bolivien ».<br /></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;">Tentant de limiter la production des effets juridiques du décret, l’opposition a dénoncé l’anticonstitutionnalité du texte, <a href="http://www.hoybolivia.com/edicion_anterior/Noticia.php?IdEdicion=384&IdSeccion=15&IdNoticia=15141" mce_href="http://www.hoybolivia.com/edicion_anterior/Noticia.php?IdEdicion=384&IdSeccion=15&IdNoticia=15141">parlant de pas moins de 15 violations</a>. Le problème, et c’est là le deuxième cas emblématique, <b>est qu’il n’y a aujourd’hui plus de contrôle constitutionnel en Bolivie</b>. <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_el_tribunal_constitucional_en_su-14149.html" mce_href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_el_tribunal_constitucional_en_su-14149.html">Le Tribunal Constitutionnel cessera en effet de fonctionner le 26 juin prochain, suite à la démission de la dernière magistrate en poste</a>, Silvia Salame. Les quatre autres magistrats ont successivement démissionné depuis 2007, se plaignant des constantes pressions à leur égard et d’une réduction drastique du budget de leur institution. 4000 plaintes concernant 27 000 citoyens sont accumulées pendant les deux années. En janvier, <a href="http://www.laprensa.com.bo/noticias/22-01-09/22_01_09_poli7.php" mce_href="http://www.laprensa.com.bo/noticias/22-01-09/22_01_09_poli7.php">déjà, l’Union Européenne soulignait cette faille juridique problématique</a>.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;">Le gouvernement argumente que le Tribunal Constitutionnel est une institution politique car ses membres ont été nommés par les gouvernements précédents. La nouvelle constitution stipule que les membres du TC seront élus par le peuple (les candidats seront préalablement sélectionnés par l’assemblée plurinationale – chambre basse). Le gouvernement affirme donc attendre les prochaines échéances électorales pour refaire fonctionner l’institution. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;"><b>Le troisième fait emblématique est le vote par la chambre basse d’une loi autorisant l’utilisation de l’ancien registre électoral pour les prochaines élections, en cas de non établissement du nouveau patron</b>. <a href="http://perspectiveslatinos.blogspot.com/2009/04/bolivie-approbation-de-la-nouvelle-loi.html" mce_href="http://perspectiveslatinos.blogspot.com/2009/04/bolivie-approbation-de-la-nouvelle-loi.html">Cette question a précisément été l’un des points les plus importants de la nouvelle loi électorale</a>. La loi est encore loin d’être promulguée, <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_las_elecciones_podran_celebrarse-14276.html" mce_href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_las_elecciones_podran_celebrarse-14276.html">le Sénat acquis à l’opposition n’ayant pas dit son dernier mot</a>. <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090528/cne-garantiza-un-padron-biometrico_11252_18230.html" mce_href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090528/cne-garantiza-un-padron-biometrico_11252_18230.html">La Cours Nationale Electorale a cependant certifié qu’elle mettra en place le nouveau registre à temps</a>, malgré les nombreux problèmes de délais et de moyens.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" mce_style="text-align:justify;">Au risque de me répéter, ces trois mesures permettent de constater la très forte tension régnant aujourd'hui en Bolivie, instaurant un climat délétère.<br /></p>Pierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-81089220603343028002009-05-18T04:22:00.000-07:002009-05-18T04:46:24.628-07:00Corruption et enjeux politiques au sud du Brésil<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUrRK40t_FXDstoiiCV38ttJTpq_u5QVdkXjSC0NRq08d8jf-YEFaymcAIqq3X4u0V1djq00ykngY6Ubm1OtjGGybK8MAAWFmeCRceHzBMDCw6aIobgoXO3AVQ3UwyACa530WJVYmWGa0g/s1600-h/Yeda+Crusius.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337124583549182722" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 196px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUrRK40t_FXDstoiiCV38ttJTpq_u5QVdkXjSC0NRq08d8jf-YEFaymcAIqq3X4u0V1djq00ykngY6Ubm1OtjGGybK8MAAWFmeCRceHzBMDCw6aIobgoXO3AVQ3UwyACa530WJVYmWGa0g/s200/Yeda+Crusius.jpg" border="0" /></a><br /><div align="left"><br /><strong>Un vol d'oiseau sur le Rio Grande do Sul</strong><br /></div><br /><div align="justify">Au cours des dernière semaines des nouvelles dénonces de corruption ont provoqué un bouleversement dans la scène politique de l''État fédéré du Rio Grande do Sul. Véhiculées dans la presse national et régional, celles-là ont devenu un élément important dans le complexe échiquier pour la succession de 2010. Le présent article objective exposer l'actuelle conjoncture politique de celui qui es la quatrième économie e le cinquième État le plus peuplé du pays<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc">1</a>. </div><br /><div align="justify"><br />Élue en 2006, la gestion Mme Yeda Crusius (PSDB) a hérité une crise dans les comptes publiques dont le déficit atteignait de 2,4 billions de reais<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc">2</a>. On a donc mis en œuvre un programme d'ajustement fiscaux, le « choc de gestion » et d'augmentation d'impôts. Au cours des deux premières années, le gouvernement a réduit à la moitié ce déficit, ce qui a eu un haut prix politique, et une chute dramatique dans les indicateurs de popularité. Quoique l'année 2009 devrait être marqué para la reprise des investissements, l'image du gouvernement fut plutôt offusqué par des affairesde de corruption.</div><br /><div align="justify"><br />Bien que les partis comme le PT et du PSOL fissent une forte opposition, le gouvernement fut ébranlé par son propre alliance politique. Les premières dénonciations ont parti en 2008 du vice gouverneur M. Paulo Feijó (DEM). En effet, la relation entre les deux premiers mandataires de l'État est en dégringolade depuis le début du mandat, en ayant eu entre eux des échanges publiques de mots trop acides. M. Feijó a enregistré e a divulgué des conversations qui démontrent des conduites corrompues au sein de la gestion. Le chef de gouvernement, Cézar Buzatto, s'est fait démissionner en juin après la révélation d'une converse téléphonique dans laquelle il confirme que après la concession de l'administration d'entreprises publiques aux partis de la base alliée, celles son convertit en ressources de financement électorale a travers de la manipulation de licitations et de la surfacturation des achats. En autre, on a découvert une fraude dans le Département de circulation (Detran-RS) pour qui la police fédérale a estimé que, pendant les cinq dernières années, le montant d'argent publique détourné fut de 44 millions de reais. Parmi les suspects arrêtées figure l'entrepreneur Lair Ferst qui a participé dans l'administration de finances de la campagne de Yeda. D'ailleurs, le Tribunal de comptes et la Police Fédérale enquêtent sur des possibles détournements dans la banque étatique Banrisul (27 millions) et dans la Compagnie d'énergie (20 millions), dont la gestion est en charge du PMDB et du PTB respectivement, des parties qui composent l'alliance politique que soutienne le gouvernement. Dans la semaine passé des nouvelles révélations faites pour le magazine Veja supposent des irrégularités sur le financement de la campagne de Mme Yeda, des accusations qui touchent son époux M. Carlos Crusius. Le PT est désormais mobilisé pour l'établissement d'une Commission parlementaire d'enquête (CPI). </div><br /><div align="justify"><br />Les affaires de corruption ont devenu un pièce clé dans l'échiquier politique qu'envisage les élections de 2010. Depuis le début de l'année on spécule sur les possibles candidatures au gouvernement du Rio Grande do Sul. Le PT pourrait lancer Olivio Dutra<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc">3</a> ou le Ministre de la Justice Tarso Genro<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote4sym" name="sdfootnote4anc">4</a> qui est déjà pré-candidat. Au PMDB, parti traditionnellement fort dans l'état, on cogite les noms de l'actuel maire de la capital José Fogaça<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote5sym" name="sdfootnote5anc">5</a> et de l'ex-gouverneur Germano Rigotto<a class="sdfootnoteanc" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote6sym" name="sdfootnote6anc">6</a> qui s'intéresse plutôt à une candidature pour le sénat. Le PSDB évaluait en mars que Mme. Yeda disposait encore du capital politique pour essayer une réélection, surtout si les résultats des projets d'investissements prévus par cette année résultaient positifs. Néanmoins, informe le quotidien Folha de São Paulo, les nouvelles accusations de corruption peuvent renforcer une deuxième option que défend une alliance avec le PMDB sur une candidature de Fogaça. Et voici que l'enjeu national se fait aussi présent. Une telle alliance répondait aussi à une stratégie de former des alliances régionales entre les deux partis pour renforcer le candidat du PSDB à la présidence et réduire le espace politique du PT. D'autre coté, le PMDB du Rio Grande do Sul soutien l'idée de que son parti lance une candidature propre à la présidence. Même si celle n'était pas adopté, on demande l'autonomie au dirigeants régionaux pour qu'ils puissent, à exemple de ce qui s'est passé en 2006, établir les alliances au delà des accords de la direction national du parti. De toute façon, il est peu probable une alliance entre PT et PMDB dans cet État tandis l'affaiblissement du gouvernement Yeda pourrait renforcer une candidature de Fogaça ou Rigotto. </div><br /><div align="justify"><br />Les enjeux régionaux et nationaux se croisent donc au Rio Grande do Sul, que passe a jouer un rôle important dans la complexe architecture des alliances du scenario politique brésilien.<br /></div><br /><div><strong><span style="font-size:85%;">Notes</span>:</strong></div><div><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym"><span style="font-size:85%;">1</span></a><span style="font-size:85%;">En effet selon les donnés du recensement démographique du IBGE pour 2007 l'État du Rio Grande do Sul compte en peu plus de 10,5 millions d'habitants et son économie représente 6,82% du PIB brésilien. In: Atlas socio econômico do Rio Grande do Sul, disponible en ligne sur le site: </span><a href="http://www.scp.rs.gov.br/atlas/atlas.asp?menu=292"><span style="font-size:85%;">http://www.scp.rs.gov.br/atlas/atlas.asp?menu=292</span></a><br /><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym"><span style="font-size:85%;">2</span></a><span style="font-size:85%;">A titre de référence, le PIB de l'État fut, en 2008, de 193.485 millions de reais. Ibidem.<br /></span><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym"><span style="font-size:85%;">3</span></a><span style="font-size:85%;">Olivio Dutra fut le Maire de la capitale, Porto Alegre entre 1989-1992 et gouverneur de l'État entre 1999-2002.<br /></span><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote4anc" name="sdfootnote4sym"><span style="font-size:85%;">4</span></a><span style="font-size:85%;">Tarso Genro fut le Maire de Porto Alegre pendant les mandats de 1993-1996 et 2001-2002;<br /></span><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote5anc" name="sdfootnote5sym"><span style="font-size:85%;">5</span></a><span style="font-size:85%;">Après quatre gestions successives du PT, José Fogaça est devenu maire de Porto Alegre en 2005 et réélu pour le mandat de 2009-2012.<br /></span><a class="sdfootnotesym" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#sdfootnote6anc" name="sdfootnote6sym"><span style="font-size:85%;">6</span></a><span style="font-size:85%;">Germano Rigotto a eu le mandat de gouverneur entre 2003-2006.</span></div><br /><div></div><br /><div><strong><span style="font-size:85%;">Références Bibliographiques:</span></strong></div><br /><div><span style="font-size:85%;">Folha online, édition du 12/05/09. <em>Tucanos cogitan rifar Yeda Crusius e apoiar peemedebista José Fogaça.</em> </span><a href="http://www1.folha.uol.com.br/folha/brasil/ult96u564267.shtml"><span style="font-size:85%;">http://www1.folha.uol.com.br/folha/brasil/ult96u564267.shtml</span></a></div><br /><div><span style="font-size:85%;">Folha online, édition du 17/05/09. <em>Governo Yeda completa 29 meses de crise.</em> </span><a href="http://www1.folha.uol.com.br/folha/brasil/ult96u567160.shtml"><span style="font-size:85%;">http://www1.folha.uol.com.br/folha/brasil/ult96u567160.shtml</span></a></div><br /><div><span style="font-size:85%;">O Globo, édition du 11/05/09. <em>PMDB Gaucho prepara cruzada pela candidatura propria à Presidência e dificulta aliança com PT no RS.</em> </span><a href="http://oglobo.globo.com/pais/mat/2009/05/11/pmdb-gaucho-prepara-cruzada-pela-candidatura-propria-presidencia-dificulta-alianca-com-pt-no-rs-755812056.asp"><span style="font-size:85%;">http://oglobo.globo.com/pais/mat/2009/05/11/pmdb-gaucho-prepara-cruzada-pela-candidatura-propria-presidencia-dificulta-alianca-com-pt-no-rs-755812056.asp</span></a></div><br /><div><span style="font-size:85%;">Revista Veja, édition du 18/06/08. <em>A crise permanente.</em> </span><a href="http://oglobo.globo.com/pais/mat/2009/05/11/pmdb-gaucho-prepara-cruzada-pela-candidatura-propria-presidencia-dificulta-alianca-com-pt-no-rs-755812056.asp"><span style="font-size:85%;">http://</span></a><a href="http://veja.abril.com.br/180608/p_068.shtml"><span style="font-size:85%;">veja.abril.com.br/180608/p_068.shtml</span></a></div><br /><div><span style="font-size:85%;">Revista Veja, édition du 13/05/09. <em>O caixa dois do caixa</em> <em>dois.</em> </span><a href="http://oglobo.globo.com/pais/mat/2009/05/11/pmdb-gaucho-prepara-cruzada-pela-candidatura-propria-presidencia-dificulta-alianca-com-pt-no-rs-755812056.asp"><span style="font-size:85%;">http://</span></a><a href="http://www.%20veja.abril.com.br/130509/p_064.shtml"><span style="font-size:85%;">veja.abril.com.br/130509/p_064.shtml</span></a></div><br /><div><span style="font-size:85%;">Zero Hora, édition du 17/05/09. <em>Lider do PDT indica que partido deve endossar CPI contra Yeda.</em> </span><a href="http://zerohora.clicrbs.com.br/zerohora/jsp/default.jsp?uf=1&local=1&section=Pol%EDtica&newsID=a2513212.xml"><span style="font-size:85%;">http://zerohora.clicrbs.com.br/zerohora/jsp/default.jsp?uf=1&local=1&section=Pol%EDtica&newsID=a2513212.xml</span></a></div>Walterhttp://www.blogger.com/profile/06851037729771962518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-33710792428451550462009-05-17T16:30:00.000-07:002009-05-17T16:33:58.492-07:00La politique s'invite au Salon du Livre de Buenos Aires<div align="justify"><span style="font-size:85%;">Du 23 avril au 11 mai, Buenos Aires accueillait sa 35e édition du Salon international du Livre sur le thème « penser avec les livres ». Avant même son inauguration, la crise faisait craindre aux organisateurs une moindre participation des Argentins et c’est dans une inquiétude croissante que s’est déroulée la première semaine</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:85%;">[1]</span></a><span style="font-size:85%;">. Mais la « Nuit de la Ville », le 30 avril, a donné le coup de publicité qu’il manquait à la Feria. Cette fête culturelle gratuite a duré toute la nuit, proposant spectacles de musique, de danses, récitations de poésie, présentation de livres et jeux.<br />Pourtant, avec 80 000 visiteurs en moins, la Feria n’aura pas battu son record de l’an dernier. Sur 19 jours la participation du public a baissé de 6 à 7%</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:85%;">[2]</span></a><span style="font-size:85%;"> par rapport à l’année dernière, attirant 1.160.000 visiteurs. Le président de la Fondation El Libro, Horacio García l’explique non seulement par la crise mais aussi par la peur de la grippe porcine, certaines personnes portant d’ailleurs un masque lors de la Nuit de la Ville.<br /><br />Le titre le plus consulté de la Feria – et donc était mis en évidence dans la plupart des stands – a été Les veines ouvertes de l’Amérique latine, de l’uruguayen Eduardo Galeano. Il faut dire que la conjoncture s’y prêtait. Le 14 avril, Chavez en offrait un exemplaire à Barack Obama. Ce livre, selon l’auteur, « montre la réalité historique de notre Amérique, et nous offre une vision claire du contexte politique de l’Amérique (…). À lire ces lignes (…) nous voyons l’énorme perte que nous avons subite dans le courant de notre civilisation, nous pouvons observer différents personnages et attitudes qui peu à peu nous ont mené de l’opulence moyenne à une pauvreté qui menace de se convertir en misère »</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:85%;">[3]</span></a><span style="font-size:85%;">. Un premier signe de l’immixtion de la politique dans la Feria.<br /><br />À quelques mois des élections législatives, le climat politique pouvait se mesurer dès l’acte d’inauguration, où les faits et gestes de chaque invité prenaient une dimension dramatique. La Nación par exemple décrit : « Nun (secrétaire à la Culture de la Nation) s’est assis au premier rang sans saluer Mauricio Macri (le chef du gouvernement de Buenos Aires)(…) il n’y eut aucun dialogue entre les deux. Pourtant certaines sources ont dit qu’ils s’étaient salués avant de rentrer dans la salle »</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:85%;">[4]</span></a><span style="font-size:85%;">.<br />La Feria a aussi été un terrain de revendications politiques, celui de professeurs, d’étudiants, de femmes, de journalistes. Dès l’inauguration, une centaine de professeurs et étudiants des écoles publiques du secondaire sont intervenus durant le discours de Macri pour réclamer des augmentations de salaires et des bourses d’étude</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:85%;">[5]</span></a><span style="font-size:85%;">. Le 4 mai, un débat sur le « développement de la femme dans le monde après le Sommet de Pékin de 1995 » cherchait à analyser les avancées et questions en suspens en relation à la Déclaration et Plateforme d’Action de Pékin. Le 29 avril, les journalistes intervenant lors d’une table ronde sur la liberté de la presse en Argentine concordaient tous à dire que la liberté de la presse était en sérieux danger</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:85%;">[6]</span></a><span style="font-size:85%;">. Selon Joaquín Morales Solá, journaliste à la Nación, « l’Argentine est dans une crise inédite de partis politiques et institutionnelle, et les journalistes occupent un lieu de pouvoir qui ne leur correspond pas. Cette absence de partis a mené ce gouvernement à être celui qui dépend le plus de la presse depuis 1983 et, contradictoirement, celui qui disqualifie le plus la presse depuis 1983 ». Autre danger qu’il relève : l’information publique est concentrée en peu de mains. Pepe Eliaschev, chroniqueur dans de nombreux médias, a ajouté que « jamais le pays n’avait vécu autant d’obscurité informative en démocratie ».<br />Cette même démocratie sur laquelle, pendant cinq jours, et en quasi synchronisme avec Grenoble, portait la rencontre internationale. Abordant divers sujets – penser la démocratie ; construction de valeurs dans les démocraties latino-américaines ; démocratie et inclusion sociale ; démocratie, droits de l’homme et littérature ; le futur des institutions de la démocratie dans l’Argentine du Bicentenaire – le discours des intervenants rejoignait celui des journalistes : « Le pays n’est pas encore mûr pour qu’arrêtent de se haïr la gauche et la droite. Il faut pouvoir débattre sans dégainer »</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn7" name="_ftnref7"><span style="font-size:85%;">[7]</span></a><span style="font-size:85%;"> disait Santiago Kovadloff. Et d’ajouter sombrement que « le Processus de Réorganisation Nationale</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn8" name="_ftnref8"><span style="font-size:85%;">[8]</span></a><span style="font-size:85%;"> qui a pour base d’en finir avec l’autre a triomphé ».<br /><br />Avec le recul, c’est un concentré des problèmes politiques en Argentine que la Feria del Libro a exposé au public. Lieu de débats et de dialogues, de visibilité des acteurs politiques, elle a permis de rassembler tous les citoyens autour d’une littérature qui englobe tous les sujets. La Feria del Libro peut ainsi être considérée comme un forum démocratique. Et le thème « penser avec les livres » était un appel à une réflexion critique sur notre temps, réflexion aujourd’hui soutenue par la lecture plus que par la télévision.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:85%;">[1]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.el-libro.org.ar/"><span style="font-size:85%;">http://www.el-libro.org.ar/</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:85%;">[2]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1127092"><span style="font-size:85%;">http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1127092</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:85%;">[3]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.librosdeluz.net/2007/11/las-venas-abiertas-de-america-latina-eduardo-galeano-resumen-gratis.html"><span style="font-size:85%;">http://www.librosdeluz.net/2007/11/las-venas-abiertas-de-america-latina-eduardo-galeano-resumen-gratis.html</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:85%;">[4]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1121519"><span style="font-size:85%;">http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1121519</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:85%;">[5]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.ansa.it/ansalatina/notizie/notiziari/argentina/20090424120134865956.html"><span style="font-size:85%;">http://www.ansa.it/ansalatina/notizie/notiziari/argentina/20090424120134865956.html</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref6" name="_ftn6"><span style="font-size:85%;">[6]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1122950"><span style="font-size:85%;">http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1122950</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref7" name="_ftn7"><span style="font-size:85%;">[7]</span></a><span style="font-size:85%;"> </span><a href="http://www.lagaceta.com.ar/nota/325577/LGACETLiteraria/Sarcasmo_garrotazos_durante_Feria_Libro_Buenos_Aires.html"><span style="font-size:85%;">http://www.lagaceta.com.ar/nota/325577/LGACETLiteraria/Sarcasmo_garrotazos_durante_Feria_Libro_Buenos_Aires.html</span></a><span style="font-size:85%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref8" name="_ftn8"><span style="font-size:85%;">[8]</span></a><span style="font-size:85%;"> Nom utilisé par les dirigeants de la dictature militaire de 1976 à 1983 pour désigner cette dictature.</span></div>Louise Durettehttp://www.blogger.com/profile/11559530525981954951noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-78022448357568594522009-05-11T15:58:00.000-07:002009-05-12T06:28:20.281-07:00Terrorisme<div style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Depuis un peu moins d’un mois, la Bolivie vit <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29275.html">un scénario digne des meilleurs blockbusters hollywoodiens</a>. Le 15 avril 2009, un attentat fut perpétré à Santa Cruz contre la maison du cardinal Terrazas, important personnage de la vie politique et religieuse « cruceña » (de Santa Cruz) et connu pour ses prises de position contre le gouvernement d’Evo Morales. Le religieux fut sain et sauf, ne se trouvant alors pas dans son lieu de résidence. Ce qui n’empêcha pas l’ensemble de la classe politique de logiquement condamner la tentative d’assassinant, les médias l’interprétant comme </span><span style="font-size:85%;">une énième conséquence de l’atmosphère délétère dans laquelle est plon</span><span style="font-size:85%;">gée la Bolivie depuis quelques mois.</span></div><div style="font-family: arial; text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">La logique voulait que des partisans du MAS aient perpétré l’attentat suite aux prises de position du cardinal et aux « révélations » (de longue date) d’Evo Morales sur son athéisme (<a href="http://www.ernestojustiniano.org/2009/05/el-primer-presidente-ateo/">ayant provoqué pas mal de remous dans le pays</a>) accompagnées de</span><span style="font-size:85%;"> la proclamation dans la nouvelle constitution de la Bolivie en tant qu’Etat laïque.</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Deux jours plu</span><span style="font-size:85%;">s t</span><span style="font-size:85%;">ard, s</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8ddtCF-bqVfv57J9L5LX8gW6WhZ2AkF7uZnDJMBRZXVl94ruifC14c6Sk3zrzPv0nzmbodPkvFtC7dSUaI3jm5woZ9EdNkuxkHSiFQqIfpGwYIzfYhKBFug4DVjnimOAYrcrjA8YfK7U/s1600-h/eduardo-r%C3%B3zsa-durmiendo-.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 193px; height: 143px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8ddtCF-bqVfv57J9L5LX8gW6WhZ2AkF7uZnDJMBRZXVl94ruifC14c6Sk3zrzPv0nzmbodPkvFtC7dSUaI3jm5woZ9EdNkuxkHSiFQqIfpGwYIzfYhKBFug4DVjnimOAYrcrjA8YfK7U/s320/eduardo-r%C3%B3zsa-durmiendo-.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334710675211996066" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">pin</span><span style="font-size:85%;"> </span><span style="font-size:85%;">off incroyable, la police lança l’assaut sur un hôtel de Santa Cruz (« Hotel</span><span style="font-size:85%;"> de las Americas »), <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_supuesto_plan_para_asesinar_a_mo-13416.html">tuant trois individus et en capturant deux</a>. L’incompréhension, le flou total a primé pendant les deux jours suivants. La version officielle a d’abord fait état d’échanges de coups de feu (et donc de légitime défense de la part d</span><span style="font-size:85%;">es forces gouvernementales) jusqu’à ce que le témoignage du gérant de l’hôtel ne contredisent le discours officiel. La suite nous a appris qu’il n’y avait effectivement pas eu de coups de feu, que les hommes avaient été abattus alors </span><span style="font-size:85%;">qu’ils dormai</span><span style="font-size:85%;">ent (avec des armes gros calibres … sous l’oreiller – voir la photo hallucinante de Rozsa ci contre, montrant que les soldats ont d</span><span style="font-size:85%;">’abord pris </span><span style="font-size:85%;">des photos avant de tirer !).</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">S’en suivirent deux semaines faisant état d’une situation digne d’un vaudeville. Chaque jour, une nouvelle révélation venait donner une tout autre envergure à l’affaire. Ainsi, on a appris rapidement que les trois tués furent irlandais, hongrois et croates (l’un deux ayant jusqu’à trois nationalités). Ce qui souleva logiquement les <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090421/--hungria-exige-informacion-a-bolivia-de-mercenarios-y-duda-de-version_4037_6647.html">interrogations des Etats en question</a>, qui <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_acusa_a_croacia_hungria_-13513.html">eurent dans un premier temps une réponse plutôt sèche du président Evo Morales</a> (pour finalement <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090422/morales-acepta-revision-internacional-_4225_6940.html">se rétracter sous les pressions au bout de quelques jours</a>). De fait, la rhétorique étatique s’est immédiatement orientée vers le terrorisme, Evo Morales affirmant dès le départ que les « terroristes</span><span style="font-size:85%;"> » pla</span><span style="font-size:85%;">nifiaient de l’assassiner. En quelques jours, toute la Bolivie a appris l’existence d’un nouveau mot :magnicidio </span><span style="font-size:85%;"> (soit la volonté de vouloir assassiner le chef d’Etat). Il est difficile de relater le flou dans lequel était plongé le pays, certains points n’ayant par ailleurs toujours pas été éclaircis (quel est le rapport entre une tentative d’assassinat un clerc foncièrement à droite et la volonté de tuer un président socialiste, par exemple ?)</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Petit à petit, les médias révélèrent le passé du « chef de la bande » : Eduardo Rózsa-Flores. Ledit homme était plus qu’un mercenaire. Bolivien, Croate, Hongrois, catholique puis juif puis musulman, le terroriste a aussi été journaliste (à La Vanguardia, rien que ça), réalisateur, acteur (<a href="http://www.imdb.com/title/tt0251636/">dans un film remarqué à l’époque et biographique</a>). Encore plus incroyable, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=mVhBoPJjUtY">il avait donné une interview à la fin de 2008 à un journaliste hongrois</a>. Celle-ci ne pouvait être diffusée que s’il venait à disparaître (une sorte de témoignage posthume). Jamais la réalité n’a autant dépassé la fiction. </span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">La suite fut non moins agitée. Après la surprise initiale, on commença à mener l’enquête. D’un côté, un enquêteur (fiscal) fut nommé par la justice : Marcelo Soza. Celui-ci est aujourd’hui très controversé, <a href="http://www.elmundo.com.bo/Secundarianew.asp?edicion=08/05/2009&Tipo=Politica&Cod=8169">étant actuellement sous rien de moins de six… chefs d’acc</a></span><span style="font-size:85%;"><a href="http://www.elmundo.com.bo/Secundarianew.asp?edicion=08/05/2009&Tipo=Politica&Cod=8169">usation</a>. Ce qui <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090508/cuestionan-a-marcelo-sosa-el-fiscal-general-lo_6414_10780.html">n’a pas empêché le corps judiciaire de lui confirmer son soutien</a>. <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090430/diputados-pelean-en-santa-cruz-e-investigacion-sobre-terrorismo-no_5403_8971.html">D’un autre côté, une commission de parlementaire s’est saisie du dossier et mène parallèlement l’enqu</a></span><span style="font-size:85%;"><a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090430/diputados-pelean-en-santa-cruz-e-investigacion-sobre-terrorismo-no_5403_8971.html">ête</a>. Con</span><span style="font-size:85%;">séquence : un certain flou règne autour des avancées du dossier et sur la personne vraiment en charge.</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Au niveau politique, « le terrorisme cruceño » n’a rien arrangé. L’enquête a démontré que Rozsa voulait constituer une milice pour, selon lui, « défe</span><span style="font-size:85%;">ndre » Santa Cruz. Et qu’à terme, l’objectif était l’indépendance.</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Il n’en fallu pas plus pour ravive</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxonZYMMj_grGl9OVpjv8hCRKqH-TQEfmUzp8hNmqrpjOGVqYqA4bsFZLRruAH3ZHbM3mJp52BujrgaXQh5zeICKxkQ3RjENLYptz5pnX5Do-rffFIeoDzkoajFy-BWLxexQaGONBpiTM/s1600-h/nexos.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 280px; height: 190px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxonZYMMj_grGl9OVpjv8hCRKqH-TQEfmUzp8hNmqrpjOGVqYqA4bsFZLRruAH3ZHbM3mJp52BujrgaXQh5zeICKxkQ3RjENLYptz5pnX5Do-rffFIeoDzkoajFy-BWLxexQaGONBpiTM/s320/nexos.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334925708933882242" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">r le</span><span style="font-size:85%;">s questions brulantes de l’autonomie des quatre départements de la demi-lune. De fil en aiguille, l’enquête a dir</span><span style="font-size:85%;">ectement lié l’élite politiquecruceña au cas de terrorisme, le gouvernement et le fiscal allant même jusqu’à mettre en cause … <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_lideres_de_santa_cruz_niegan_vin-13767.html">le préfet de Santa Cruz (soit la plus haute autorité de la région), sans oublier les principaux entrepreneurs, d’autres personnages emblématiques (comme le vice président d’un des deux clubs de foot de la ville)</a>, ou encore <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090502/human-rights-rechaza-las-acusaciones-de-evo-sobre-vinculos-con-banda_5617_9404.html">une ONG bolivienne</a>. Concrètement, l’enquête a situé le quartier général des « terroristes » au même endroit que le QG de l’opposition de Santa Cruz demandant l’autonomie. Rapidement, le fiscal Soza a affirmé que les élites ont soutenu </span><span style="font-size:85%;">financ</span><span style="font-size:85%;">ièrement les mercenaires, permettant même leur venue (précisons que le propos est simplifié à l’extrême).</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Il y a deux semaines, Evo Morales a mis en cause la porosité des frontières (tous les miliciens </span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHSAIIdefz839ltGVDsFbPmX3cxhToiI3zLScd6RS-Fr2cgziFltWqlXqc270XXuej2ItJy1yW5BWV3xLdrue1FcQbePifQ6fY1IcJ0fdZaoJ21UYrdkHy7wEg6Mvdh4OEhI_YG01r0ic/s1600-h/5860G_comando_conjunto_La_Plata_en_Sana_Cruz_AP.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 176px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHSAIIdefz839ltGVDsFbPmX3cxhToiI3zLScd6RS-Fr2cgziFltWqlXqc270XXuej2ItJy1yW5BWV3xLdrue1FcQbePifQ6fY1IcJ0fdZaoJ21UYrdkHy7wEg6Mvdh4OEhI_YG01r0ic/s320/5860G_comando_conjunto_La_Plata_en_Sana_Cruz_AP.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334711116010272130" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">étant entrés illégalement sur le territoire bolivien). <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_refuerza_presencia_milit-13730.html">40 % de l’armée a été envoyée à Santa Cruz pour les « contrôler »</a>. L’opposition dénonça bien sur une manière détournée de mettre un peu plus la pression sur les autorités. C’est d’ailleurs toute la rhétorique des autonomistes qui abonde dans ce sens, accusant le gouvernement de profiter de l’aubaine pour tenter de les assommer définitivement. Certains analystes politiques dénoncent aussi une p<a href="http://www.laprensa.com.bo/noticias/05-05-09/05_05_09_segu2.php">olitisation de</a></span><span style="font-size:85%;"><a href="http://www.laprensa.com.bo/noticias/05-05-09/05_05_09_segu2.php"> la justic</a>e, remettant en question son indépendance. S’en suivit une <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_el_oriente_se_moviliza_en_favor_-13800.html">levée de boucliers des 4 départements</a>, constituant chacun des comités de défense des droits de l’homme censés contrôler et limiter les pleins pouvoirs de Soza et des députés dans l’enquête. Le gouvernement n’y va d’ailleurs pas de main morte, accusant à tout bout de champ l’opposition autonomiste de <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_lideres_de_santa_cruz_niegan_vin-13767.html">« traitre de la patrie » voire affirmant qu’on a voulu créer … un nouveau Kosovo</a> (ce qui mena les opposants à dire que s’il s’agissait là d’un nouveau Kosovo, alors Morales n’était rien de moins que Slobodan Milosevic).</span></p><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Mais malgré les nombreuses dénonciations de l'opposition, les faits sont là : <span style="font-weight: bold;">une partie des autonomistes a fait le choix de la violence</span>. Ainsi, Carlos Alberto Guillén, vice président du club de foot Blooming s'est porté garant pour Rozsa lors de l'achat d'une voiture et a payé la première semaine d'hotel aux cinq mercenaires.<br /></span></p><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">J’ai tenté de résumer au mieux les faits de ce dernier mois. La tache est pour le moins ardue, étant donné les « cataclysmes médiatiques » à répétition.</span></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="text-align: justify;font-family:arial;"><span style="font-size:85%;">Du côté de l’analyse politique, on peut finalement discerner <span style="font-weight: bold;">deux types d’opposition en Bolivie</span>. « L<span style="font-weight: bold;">’opposition horizontale</span> » est de type parlementaire, droite/gauche, idéologique, on a pu l’observer lors <a href="http://perspectiveslatinos.blogspot.com/2009/04/bolivie-approbation-de-la-nouvelle-loi.html">du vote de la loi électorale transitoire</a>.<br />Les évènements récents mettent en scène une « <span style="font-weight: bold;">opposition verticale </span>», soit une opposition entre le national et le régional, où les <span style="font-weight: bold;">enjeux ne sont pas les mêmes</span>. </span><span style="font-size:85%;">Le préfet Rubén Costas, mis en cause, a par exemple déclaré dans <a href="http://www.laprensa.com.bo/noticias/05-05-09/05_05_09_segu2.php">La Prensa du 5 mai 2009 </a>que le modèle politique cherché par Santa Cruz est le</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD6yzz4uZo0LjZEzDxiaHo1Rk1prq12IGYOWMFfUiJ3EM1GguGVT-y9F_HeQBxp9wro31l0_xeY_Pw91hU2cXePySDgceEEvIhn0Any5xPXb1bcO_i0D99Yw7BSfIl4mmZ5WEQ9pSXqww/s1600-h/SC+LIBRE.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD6yzz4uZo0LjZEzDxiaHo1Rk1prq12IGYOWMFfUiJ3EM1GguGVT-y9F_HeQBxp9wro31l0_xeY_Pw91hU2cXePySDgceEEvIhn0Any5xPXb1bcO_i0D99Yw7BSfIl4mmZ5WEQ9pSXqww/s320/SC+LIBRE.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334925221893879954" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"> socialisme et plus précisément la social-démocratie. <span style="font-weight: bold;">Evo Morales ou pas, les autonomistes s’opposeraient à quelque gouvernement que ce soit</span>, <span style="font-weight: bold;">si celui-ci est contre l’autonomisation de Santa Cruz</span>. Pour être allé récemment dans cette ville, il est vrai que l’autonomie est une revendication qui va bien au-delà de la différenciation politique et q</span><span style="font-size:85%;">ui est réellement percevable partout (sur les édifices, dans les noms des autorités, dans les conversations – voir photo personnelle ci contre). </span><span style="font-size:85%;">Les revendications autonomistes de datent pas d’hier, elles ont d’ailleurs partiellement mené à la démission <a href="http://es.wikipedia.org/wiki/Carlos_Mesa">de Carlos Mesa en 2005</a> (de paire avec les mouvements sociaux). On assiste néanmoins aujourd’hui à ce qui est surement un des affrontements les plus violents entre l’Etat central et les régions les plus riches de la Bolivie. Le tout sur fond de polar , de conspiration et de grandes controverses.</span></p>Pierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-57740066381959722882009-05-11T07:03:00.000-07:002009-05-11T07:17:05.297-07:00Le fabuleux mandat de Rafael Correa<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEOkHh1gPMhDdSlda0bEM7Sek4kyOX7Kaxal3NHETdhomPVAcTDt9iX5mlHu73zSIsuF1Z831RrDyEFUhmpUH069_6mL9nzYsi7kiX8la3w-1k7MnjXqODaS6guV6kGcEQsu3OD1UFYTk/s1600-h/rafael_correa_gana_elecciones.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 235px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEOkHh1gPMhDdSlda0bEM7Sek4kyOX7Kaxal3NHETdhomPVAcTDt9iX5mlHu73zSIsuF1Z831RrDyEFUhmpUH069_6mL9nzYsi7kiX8la3w-1k7MnjXqODaS6guV6kGcEQsu3OD1UFYTk/s320/rafael_correa_gana_elecciones.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334567518639696930" border="0" /></a>
<br /><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 12"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 12"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CUser%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><link rel="themeData" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CUser%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_themedata.thmx"><link rel="colorSchemeMapping" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CUser%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_colorschememapping.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:donotpromoteqf/> 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<br /></span></b><span style="">Le 26 avril dernier, Rafael Correa a été réélu dès le premier tour à la Présidence d'Equateur, en remportant 51,9% des voix, devançant de plus de 20 points son principal concurrent, l'ex-président putschiste Lucio Guttierez. Le destin politique de ce jeune économiste de 46 ans relève du conte de fée électoral.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="">Il était une fois un jeune économiste<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Après avoir fondé son propre mouvement «<i>contra la partidocracia</i> »<span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;font-family:";" >[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></a></span> en 2006, Correa l'outsider est élu Président de la République à la surprise générale. Dans sa lancée, il fait approuver par référendum la formation d'une constituante, puis fait voter sa nouvelle constitution par référendum un an et demie plus tard, en Novembre 2008. Enfin, il décide d'avancer les échéances électorales générales à Avril 2009 afin de mettre en œuvre les changements voulus par sa nouvelle Constitution. Le 26 avril dernier, cette saga électorale a connu un heureux dénouement avec sa réélection triomphale. Néanmoins, il ne faut pas se laisser éblouir par cette idylle politique car le carrosse a tôt fait de se changer en citrouille...<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="">Une campagne inéquitable et sans idées<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Si le succès est triomphal, la campagne a brillé par sa médiocrité. Tout au long de la campagne, le Président<span style=""> </span>n'a cessé d'occuper le devant de la scène que ce soit a travers la propagande de son “Mouvement” <i>Alianza Pais</i>, les spots du Gouvernement ou les vitupérations de ses opposants. Aucune place n'a été laissée au débat d'idées et les candidats se sont montrés plus prolixes en insultes qu'en propositions. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">En outre, il faut déplorer un manque de transparence et d'équité dans la promotion des candidatures, le Gouvernement abusant souvent d'espaces et de fonds publics pour promouvoir ses propres candidats. Le Conseil National Electoral (CNE) a du rappeler à l’ordre à plusieurs reprise l’impétueux Président pour abus de temps d’antenne. En effet, celui-ci utilisait son programme hebdomadaire, <i style="">Cadena Radial, </i>pour promouvoir sa réélection et traiter ses opposants de “<i style="">voleurs</i>”, “<i style="">d’irresponsables</i>” ou de “<i style="">médiocres</i>”. Après trois semaines d’admonestations, le Prédisent-candidat a daigné se plier au règlement. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Enfin, à quelques jours du scrutin, le gouvernement a fait parvenir à ses candidats des caisses de fertilisants agricoles destinées à être distribuées à la population, promouvant ainsi ses candidats avec du matériel payé par des fonds publics<span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;font-family:";" >[2]</span></span><!--[endif]--></span></span></a>.</span> La “<i>révolution citoyenne</i>” de Correa n’a donc pas liquidé l’héritage clientéliste des <i>caudillos</i> qui offraient boissons et ripailles à la populace pour s’assurer leurs faveurs électorales. Une amélioration cependant : le <i style="">trago</i><span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" >[3]</span></span><!--[endif]--></span></span></a></span> a été remplacé par du matériel agricole…<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="">Entre conte de fée et décompte mal fait<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Le 26 Avril à 19 h, les télévisions et radios annonçaient que Correa avait remporté l’élection présidentielle dès le premier tour avec 56% des voix; en outre, son Mouvement remportait 61 députés sur un hémicycle de 123 députés<span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" >[4]</span></span><!--[endif]--></span></span></a></span>. Une telle rapidité dans le comptage des voix a de quoi surprendre, surtout quand on sait que ce jour là les équatoriens votaient pour 8 mandats politiques différents<span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftn5" name="_ftnref5" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="line-height: 115%;font-family:";" >[5]</span></span><!--[endif]--></span></span></a></span>. Et pour cause, les chiffres annoncés provenaient d’un organisme de sondage, <i>Participacion Ciudadana</i>, financé par le gouvernement! Deux jours plus tard, le Président ne comptait plus qu'avec 51,9% des voix et 51 députés... <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Face à de telles imprécisions et à un retard conséquent dans le décompte des voix, le chef de l'opposition, Lucio Guttierez, a parlé de «<i>fraudes électorales</i>» et les salles de comptage ont été envahies par des partisans de l'opposition dans plusieurs villes du pays. Malgré tout, les observateurs de l'Organisation des Etats Américains (OEA) et de l'Union Européenne ont qualifiés le scrutin de normal et bien organisé. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="">Un nouveau chapitre s'ouvre<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">La réélection de Rafael Correa est la conclusion logique d'un scénario écrit de sa propre main il y a trois ans. Après avoir préparé le terrain au cours de trois ans de campagne permanente, il va pouvoir se mettre au travail. Son élection suscite beaucoup d'espoirs et de craintes, reste à savoir si sa pratique agressive du pouvoir survivra à l'épreuve du temps.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style=""><o:p> Article rédigé par Alexandre Pierrin</o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style=""><o:p>
<br /></o:p></span></p> <div style=""><!--[if !supportFootnotes]--> <hr align="left" width="33%" style="font-size:78%;"> <!--[endif]--> <div style="" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span lang="ES-CO"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" lang="ES-CO">[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></span></a></span><span style=""><span style=""> </span> “<i>Contra la partidocracia</i>”: “Contre la particracie”, c'est à dire la main mise des parties politiques sur la vie publique.<o:p></o:p></span></p> </div> <div style="" id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText"><span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span lang="ES-CO"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" lang="ES-CO">[2]</span></span><!--[endif]--></span></span></span></a></span><span lang="ES-CO"><span style=""> </span>Source: <i>El Universo</i>, 28/04/09</span></p> </div> <div style="" id="ftn3"> <p class="MsoFootnoteText"><span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span lang="ES-CO"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" lang="ES-CO">[3]</span></span><!--[endif]--></span></span></span></a></span><span lang="ES-CO"><span style=""> </span> <i>Trago</i>: Gnole</span></p> </div> <div style="" id="ftn4"> <p class="MsoFootnoteText"><span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span lang="ES-CO"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" lang="ES-CO">[4]</span></span><!--[endif]--></span></span></span></a></span><span lang="ES-CO"><span style=""> </span> Source: <i>El Comercio,</i> 27/04/2009</span></p> </div> <div style="" id="ftn5"> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:85%;"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=195981264985771808#_ftnref5" name="_ftn5" title=""><span class="Caractredenotedebasdepage"><span lang="ES-CO"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Caractredenotedebasdepage"><span style="line-height: 115%;font-family:";" lang="ES-CO">[5]</span></span><!--[endif]--></span></span></span></a></span><span style="line-height: 115%;font-size:10;" ><span style=""><span style="font-size:85%;"> </span> </span> <span style="font-size:85%;">Président de la République, Députés nationaux, Députés provinciaux, Préfets, Maires, Conseillers Municipaux Urbaines, Conseillers Municipaux Ruraux.</span><o:p></o:p></span></p> </div> </div> Pierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-88524863296996199302009-05-07T14:48:00.000-07:002009-05-10T19:56:49.560-07:00“Una ley para que hablemos todos[1]”?<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">La loi qui régit la radiodiffusion (Loi de radiodiffusion n°22-285) en Argentine, a été promulguée le 15 septembre 1980, au beau milieu de la dictature des généraux. Elle avait été mise en place avec l'objectif clairement affiché de donner la possibilité au régime de contrôler les grands médias de masse. Pourtant la volonté de Cristina Kirchner de réformer cet obscur héritage, est confrontée à de nombreuses critiques.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:Arial;font-size:14;" lang="FR"><u>Le <a href="http://http//www.rt-a.com/saldos/proyecley.htm">projet</a> vu par le pouvoir officiel<o:p></o:p></u></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Arial;font-size:14;" lang="FR"><u> <o:p></o:p></u></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Une grosse campagne de communication a été mise en place par le gouvernement, pour tenter d’expliquer et de justifier ce projet (<a href="http://www.argentina.ar/hablemostodos/">Voir le site Internet</a>). <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">La principale objection invoquée à la loi en vigueur (et pas des moindre) est le fait que<span style=""> </span>l’octroie de licences pour l’exploitation de canaux de radio et de télévision n’est possible que pour des entreprises privées commerciales. Cela exclut, de fait, le développement de médias alternatifs à but non lucratif, et réduit donc la portée de la parole des nouveaux acteurs<span style=""> </span>apparus avec la démocratie : Médias alternatifs, associatifs, communautaires etc…<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Ils invoquent aussi la vieillesse de cette loi, et donc le fait qu’elle ne se soit pas adaptée à la révolution technologique qui est en marche. En effet, il paraît y avoir une sorte de vide institutionnel autour de la télévision câblée, alors que l’Argentine est le troisième pays au monde en terme de connexions par nombre d'habitants. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Pourtant, l’argument qui va sans aucun doute apporter le plus de soutien populaire au projet, n’est autre que la proposition de diffuser tous les événements sportifs de grande importance (matchs de footballs et autres événements olympiques) sur des chaînes publiques gratuites. Jusqu’à maintenant tout était retransmis sur des chaînes à péage.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Le projet de loi conduirait donc, selon le gouvernement, à renforcer la pluralité des médias et à en augmenter la transparence. C’est ce qui a fait dire à Gabriel Mariotto, en charge du <i>comité fédéral de radiodiffusion</i></span><span lang="FR" style="font-family:Arial;">, et par la même occasion de rédiger le projet:<span style=""> </span>qu’ « une nouvelle loi de radiodiffusion est la mère de toutes les batailles <a style="" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=195981264985771808&postID=8852486329699619930#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="">[2]</span></span></a>». Pourtant, loin de convaincre, il rencontre de nombreuses résistances tant dans les milieux politique, professionnel, qu’intellectuel…<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; text-indent: 36pt;" align="center"><span style=";font-family:Arial;font-size:14;" lang="FR"><u>Critiques et résistances<o:p></o:p></u></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Sur ce point, de nombreux secteurs de la société argentine s’opposent à l’ «oficialismo»:<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">D’une part, il y a la critique d’ordre économique émanant principalement des professionnels argentins, et notamment de la part du puissant secteur des acteurs de la TV câblée. Selon eux, il est absurde de s’en prendre à une « industrie » viable et rentable. Ainsi, pour Diego Petrecolla, directeur du Centre d’Etudes de l’Union Industrielle argentine, cette loi est « sans argument ; elle attaque un secteur diversifié, qui a des compétences ».<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Plus préoccupants sont les doutes qui subsistent quant à la garantie de la liberté de la presse. Ces critiques n’avaient que peu de retentissements dans les médias et dans l’opinion publique jusqu'à ce que <i>l’Association Internationale de Radiodiffusion</i></span><span lang="FR" style="font-family:Arial;"> (Association qui représente 17000 professions et dont la vocation première n’est pas de faire passer ce genre de message) tire la sonnette d’alarme, lors d’une réunion en présence de José Maria Insulza, secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains. Selon son président, Luis Pardo: </span><span lang="EN-US" style="font-family:Arial;">"No hay ningún país del mundo en que las licencias a los medios </span><span lang="FR" style="font-family:Arial;">privados se puedan revisar cada dos años, bajo criterios que no están objetivados en la misma ley. Hay un riesgo enorme de comprometer y afectar la independencia editorial de los medios de radio difusión. Se presta a que haya presión por parte del Gobierno”. Il souligne ici l’annonce de la mise en place d’une autorité (Autoridad Federal de servicios de comunicacion audiovisual), qui aurait pour but de contrôler l’application de loi, et qui serait nommée, en partie, par le pouvoir exécutif. Autrement dit il remet fortement en doute l’altruisme du gouvernement, et voit plutôt dans cette loi une manière de restreindre la liberté de la presse à court terme. Il faut en plus souligner que ce projet arrive sur la table alors que la campagne législative bat son plein, entraînant un climat d’extrême tension entre le pouvoir et les médias<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">Si elles étaient avérées, ces craintes pourraient porter un coup très dur à une démocratie argentine à la recherche d’un second souffle. Second souffle qui ne pourra passer que par plus de légitimité et de transparence du pouvoir. Cependant, comme toujours en Argentine, les commentaires, les déclarations à l’emporte-pièce fusent de partout, et l’on a parfois un peu de mal à s’y retrouver entre ce qui est fondés et ce qui ne l’est pas…<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;">D’un point de vue personnel : J’ai assisté, depuis près de deux mois, à la recrudescence des débats et conférences traitants de ce sujet au sein de l’Université de Buenos Aires. Le monde académique semble, en tout cas, de plus préoccupé par cette réforme</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family:Arial;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <div style=""><br /><hr align="left" size="1" width="33%"> <div style="" id="ftn1"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=195981264985771808&postID=8852486329699619930#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="">[1]</span></span></a> C’est le slogan de la campagne officielle: “Une loi pour que nous puissions tous parler”. Il traduit la volonté de faire passer un message sur la democratisation des médias</p> </div> <div style="" id="ftn2"> <p class="MsoFootnoteText"><a style="" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=195981264985771808&postID=8852486329699619930#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="">[2]</span></span></a> Interview accordé à LA NACION le 13 avril 2008</p> </div> </div> <!--EndFragment-->Johann Pellicothttp://www.blogger.com/profile/05480129283900185223noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-195981264985771808.post-928553484999576882009-04-16T11:06:00.000-07:002009-04-16T11:27:06.218-07:00Bolivie - approbation de la nouvelle loi électorale : suite et fin.<span style="font-size:85%;"> </span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;">Mon <a href="http://perspectiveslatinos.blogspot.com/2009/04/lapprobation-de-la-nouvelle-loi.html">précédent billet </a>traitait</span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8sjYNHrSMRtCcCtJjdtDq2uhJ3rkDa7nJ5xpgv_GRmq5UXTMfPn488Cp87FIr_H_eTj4xq5rP1HmR0ZEfNJbzlwMlrA3bVPZbh3Rgn0wKRW3nJ0k21BXPYYN_4b0xMj6WkxKPMbvCPxA/s1600-h/186299.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 266px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8sjYNHrSMRtCcCtJjdtDq2uhJ3rkDa7nJ5xpgv_GRmq5UXTMfPn488Cp87FIr_H_eTj4xq5rP1HmR0ZEfNJbzlwMlrA3bVPZbh3Rgn0wKRW3nJ0k21BXPYYN_4b0xMj6WkxKPMbvCPxA/s320/186299.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5325353426157930770" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"> de l’imbroglio politique autour du vote de la nouvelle loi électorale. <span style="font-weight: bold;">Mardi 14 avril, l</span><a style="font-weight: bold;" href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_deja_la_huelga_de_hambe_-13363.html">e Congrès bolivien (Assemblée </a></span></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><a style="font-weight: bold;" href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_deja_la_huelga_de_hambe_-13363.html">+ Sénat) a approuvé le texte</a><span style="font-weight: bold;">, largement modifié, après 10 jours de tension extrême</span>. </span></span> <span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><br /><br />De fait, jeudi dernier, date de </span></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;">mon billet, <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_morales_inicia_una_huelga_de_ham-13304.html">l’opposition a décidé de ne plus siéger au Congrès jusqu’à nouvel ordre</a>. Elle a ainsi empêché tout vote de la loi, le quorum nécessaire n’étant pas atteint. Pour la première fois depuis le vote de la nouvelle constitution, le gouvernement d’Evo Morales avait donc l’obligation de trouver un compromis avec l’opposition, sil voulait que sa loi soit approuvée et que des élections se tiennent en décembre. </span></span> <span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><br /><br />Après l’échec d’une première table ronde et le départ des députés d’opposition, le nouveau président </span></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;">a décidé de recourir à la grève de la faim. Quelques 3000 sympathisants en ont fait de même dans les principaux départements de la majorité. </span></span> <span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><br /><br />L’opposition n’a cependant pas cédé à ce qu’elle a qualifié de « chantage ». <a href="http://www.infolatam.com/entrada/bolivia_evo_cede_ante_la_oposicion_pero_-13312.html">Samedi dernier, tout en continuant sa grève de la faim, Evo Morales a donné son accord pour continuer les négociations et accepter les exigences de l’opposition.</a><br /></span></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><br /><span style="font-weight: bold;">Ainsi, suite aux 4 points de désaccord, de nouvelles mesures ont été adoptées</span> :</span></span><br /><ul><li><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><span style="font-weight: bold;">Le registre (patron) électoral va être entièrement réélaboré.</span> Il a été convenu de mettre en place un système biométrique à la place des cartes d’électeurs en vigueur. Cette option, longtemps demandée par l’opposition, avait été dans un premier temps exclue par le gouvernement, invoquant les grandes difficultés pour sa mise en application. Finalement, la tâche sera financée grâce à la coopération internationale et à de l’argent au départ prévu pour l’achat d’un avion présidentiel. Dans le même sens, la nouvelle loi attribue à la Cour Nationale Electorale les compétences et le budget nécessaire pour pouvoir mener à bien ce nouveau dispositif avant décembre. A noter qu’aucune prise de position contre le système biométrique ne s’est faite entendre (sur une éventuelle réduction des libertés fondamentales), comme ça a pu être le cas en Europe (<a href="http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/Le_passeport_biometrique_menace_la_liberte_individuelle.html?siteSect=105&sid=10502626&rss=true&ty=st">notamment en Suisse e ce moment</a>).</span></span><br /><br /></li><li><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><span style="font-weight: bold;">Le nombre de sièges indigènes à l’assemblée a été réduit de 14 à 7</span> (soit un pour chaque département, à l’exception de Potosi). Comme je l’ai déjà relaté, <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090415/evo-arranca-campana-electoral-en-medio-del-malestar-de-indigenas_3162_5161.html">nombre d’organisations indigènes crient aujourd’hui à la trahison</a>, en dépit des promesses d’Evo Morales de récupérer les sièges dans un futur proche.</span></span><br /><br /></li><li><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><span style="font-weight: bold;">Un accord a aussi été trouvé sur le vote des boliviens à l’extérieur</span>. Un maximum de 300 000 boliviens (soit 6% des expatriés) pourront voter à chaque scrutin. Un pays ne pourra pas concentrer plus de 50 % des votes (comme ça peut être le cas en Argentine). A l’instar des organisations indigènes, l<a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090415/residentes-en-el-exterior-presentaran-demanda-en-contra-del_3234_5250.html">es représentants des expatriés envisagent l’éventualité d’émettre un recours, invoquant une inégalité de fait des Boliviens à l’étranger</a>.</span></span> <span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;"><br /><br /></span></span></li><li><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;">Enfin, peut être la mesure la plus emblématique : <span style="font-weight: bold;">le gouvernement accepterait l</span><a style="font-weight: bold;" href="http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/latin_america/newsid_7468000/7468489.stm">es statuts autonomistes votés contre sa volonté dans les préfectures de l’opposition en aout 2008</a>. Leur adéquation à la nouvelle constitution doit cependant d'abord être prouvée (contrôle de constitutionnalité). </span></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;">Le gouvernement s’est donc vu obliger de faire des concessions, y compris sur les points les plus polémiques telles les autonomies des départements de la « demi lune ».<br /></span></span></li></ul><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:arial;">Hier, Evo Morales a promulgué la loi devant des milliers de sympathisants tout en réaffirmant sa candidature pour la présidence. <a href="http://www.lostiempos.com/diario/actualidad/nacional/20090414/presidente-morales-promulga-la-ley-de-convocatoria-a-elecciones-para-el-6_3016_4936.html">La campagne pour les prochaines élections générales de décembre et avril prochain est désormais lancée</a>.</span></span><br /><br /> </div>Pierre-Jean Brasierhttp://www.blogger.com/profile/07067039852081001512noreply@blogger.com0