vendredi 6 février 2009

Bienvenidos a Mexico

Enorme. Démesure.

Ce sont quelques un des mots qui me traversent l’esprit pendant que mon avion commence à survoler Mexico DF. J’arrive la nuit, et à mes pieds gît un océan de lumières comme j’en ai rarement vu.

Le long voyage ne m’empêche pas de m’émerveiller comme un gosse. Comme un gosse.

Car avant même d’atterrir, on sent que Mexico n’est pas une mégalopole comme les autres.

New York, Tokyo, Paris. Mexico est différente.

L’atterrissage donne lieu à un débarquement anecdotique. Il me tarde de quitter l’enceinte de l’aéroport. Récupérer mes bagages, passer par la douane et l’immigration. Tant d’obstacles qui semblent entraver mon chemin.

En sortant de l’aéroport, un taxi m’amène vers mon nouveau chez moi. Je profite du chemin pour tout observer, parler avec le conducteur, m’acclimater.

Qu’importe si la conduite est abrupte, je ne suis pas dans la voiture, je suis dehors. Je suis dans les postes de tacos, dans les panneaux publicitaires venus d’ailleurs, dans les illuminations ambrées.

Mon appartement confirme ma bonne impression générale. C’est toujours délicat de découvrir l’endroit dans lequel on va vivre pendant une longue période. Peu importe le nombre de fois que je vis ce moment, je pense ne jamais m’y habituer. Ou plutôt, j’espère ne jamais m’y habituer.

Le lendemain, je découvre le quartier. Du petit marché aux commerces, tout est imprégné d’une aura particulière.

S’assoir à une petite table dans une cantina, être surpris d’entendre un « Hey jefe, sientese con nosotros », et partager une heure de sa vie avec de parfaits inconnus pour se lever de table en les connaissant. Et si c’était ca le bonheur, la simplicité des relations sociales ?

Bienvenus à Mexico.


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