samedi 5 décembre 2009

Víctor Jara reçoit l'adieu du peuple chilien




Poète et musicien populaire, militante du parti communiste et engagé dans le gouvernement de l'Unité Populaire du président Salvador Allende, Víctor Jara fut arrêté par les militaires après le coup d'État de Augusto Pinochet. Enlevé au Stade National, il a été torturé, humilié, et finalement assassiné en septembre 1973. En pleine dictature, son épouse Joan Turner a dû faire l'enterrement, dans un cimetière de Santiago, en tout secret en raison de la ménace de la répression. Un seul ami était présent.

Passés 36 ans de sa mort, les pompes funèbres et des hommages lui sont rendues. Artistes et ouvriers, paysans et étudiants, personnalités politiques comme la présidente Michelle Bachelet se furent présents. Musiciens populaires chantaient « Charagua » et « El Aparecido » pendant que les gens passaient par le cercueil pour faire son adieu: « Este funeral no es un funeral normal, sí es un acto de amor y duelo por todos nuestros muertos, y también la celebración de la vida de Víctor y de todos ellos. Se ha demostrado que Víctor vive en el corazón de su pueblo. Víctor está por aquí, con nosotros. Sus canciones ahora están cantadas por tantos jóvenes, tantos músicos. Víctor sigue aquí viviendo y luchando con nosotros para un mundo mejor » a prononcé son épouse.

La souffrance est devenu l'espoir. La mort a donné lieu au mythe. Un rituel que symbolise la mémoire de tous et toutes les disparus, chiliens et latino américains: échos du cri « Nunca más » de ces qui attendent encore pour la voix de la justice.


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